La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite (2)
2ème partie de mon billet sur ce bouquin plein de sagesse :
La deuxième fable est celle du bambou chinois qui met 5 ans avant d'émerger de la terre et de s'élever à toute vitesse dans les airs. Pendant toutes ces années, il développe un réseau de racines incroyable !
Il faut parfois attendre la "masse critique", c'est-à-dire un nombre suffisant de gens informés de quelque chose, pour que, tout à coup, une question sorte au grand jour.
Extraits :
Ce n'est pas parce que nous ne voyons rien qu'il ne se passe rien. Certains changements brusques ou parfois instantanés peuvent être le résultat d'une lente évolution qui, elle, ne nous est pas perceptible.
Certains enfants progressent de façon constante et régulière, tandis que d'autres semblent stagner, ne pas évoluer, accumuler du retard. Pourtant, parvenus à un certain stade de leur imperceptible maturation intérieure, ils vont soudain faire des pas de géant dans leur évolution rattrapant et parfois dépassant ceux d'après lesquels on les jugeait en retard.
Là, j'ai comme qui dirait quelques doutes...!!!
Les changements qui affectent notre psyché et ceux qui touchent notre dimension subtile s'effectuent le plus souvent à la manière du bambou.
La plupart des méthodes de méditation ne produisent pas d'effets immédiats...
Rien ne se perd, tout effort produit tôt ou tard un résultat.
Le changement n'est pas perceptible, il est caché, souterrain,...
Les grands dangers ne sont souvent pas les plus visibles... Ne pas nous fier à des apparences dangereusement trompeuses... Un effet "retard" est susceptible d'avoir des conséquences funestes.
Dans une époque qui a le culte de l'immédiateté à outrance, l'allégorie du bambou chinois nous enseigne la persévérance, le travail à long terme, le refus de la résignation.
... semer aujourd'hui pour récolter plus tard...
... faire du temps notre allié et non plus notre ennemi...
La plupart de nos entreprises et de nos projets ont besoin d'une phase plus ou moins longue de maturation.
Faire du temps notre allié conscient plutôt que notre ennemi inconscient.