D'un livre à l'autre

Belle surprise que ce livre que j'ai vu passer souvent il y a quelques années, mais qui s'était enfui de ma mémoire. Je viens de le recevoir en cadeau et, pour une fois, je l'ai lu tout de suite. Je ne suis pas déçu, loin de là. 

L'histoire se passe en grande partie dans un centre de Protection Judiciaire de la Jeunesse. Le père de l'auteur était éducateur à la PJJ et, devenu adulte et journaliste, il a eu envie de parler de ce système d'aide à la jeunesse en difficulté en intégrant une équipe. Il sait donc de quoi il parle. 

Le sale gosse, c'est Wilfried qui a été abandonné par sa mère, trop jeune, toxicomane, perdue dans la vie. Il a été placé dans une famille d'accueil aimante pendant 15 ans. Mais voilà le temps de l'adolescence et de la rébellion.  Pour prouver leur amour pour Wilfried, ses parents de substitution font une demande d'adoption que la mère refuse. Elle veut reprendre son fils. Le gamin fugue et se retrouve placé dans une institution. 

Sa chance, c'est de rencontrer Nina, éducatrice de la PJJ. Le but de cette femme aimante est de sortir les ados de l'engrenage dans lequel ils ont mis le doigt avant de plonger la main entière. 

Entre Nina et Wilfried va naitre une sorte de complicité, mais on n'efface pas aussi facilement des traces d'abandon, un sentiment de trahison et une colère à fleur de peau...

Un roman percutant, poignant. Une plongée dans un monde d'ados en perdition, d'ados blessés souffrant en silence ou en faisant montre de violence. 

Je vous le conseille. 

Je vois souvent passer cette auteure sur les réseaux et je lis souvent des avis très positifs à son sujet. Je voulais donc tenter l'expérience. C'est fait et je dois dire que je ne suis pas déçu. Premier livre de l'auteure que je lis et c'est un coup de cœur ! (Le problème, c'est que ça me fait un auteur de plus à suivre puisque je n'abandonnerai pas là ma découverte de Céline Denjean, la révélation du polar français!).

On peut dire que c'est du lourd et si on pense avoir trouvé le coupable tout de suite (ce qui en ferait vraiment un mauvais polar), on est loin d'imaginer la vérité et la fin est plus qu'inattendue ! Quelle imagination ! Mais quel cerveau particulier ont les auteurs de thrillers? 

C'est du lourd, disais-je, parce que l'auteure plonge ses lecteurs dans un univers très catholique (que je croyais révolu) et qu'elle touche à la pédophilie. 

Tout commence par le meurtre de Marie-France Bellegarde, mère de six enfants, ultra-catho, je dirais, mariée à KIéber Bellegarde, son cousin germain. Marie-France travaille dans un hôpital et le couple fait partie d'une association d'aide à des jeunes femmes en détresse. 

Tiens, justement, au moins six jeunes femmes et une bénévole ont disparu de la circulation, mais ça, c'est une autre histoire qui viendra s'imbriquer dans la première. 

Revenons donc à nous moutons : Marie-France a été assassinée et l'enquête a été vite bouclée puisque le meurtre a été attribué à un tueur en série. Seulement voilà, au moment du meurtre, ledit tueur était mort de sa belle mort dans sa maison ! Il ne peut donc pas avoir tué la mère de famille. Mais qui est au courant du modus operandi de ce tueur? Quelqu'un capable de le copier en tous points? 

L'enquête est donc rouverte et confiée au major Louise Caumont qui devra trouver la faille pour percer à jour les secrets du clan des cathos...

Tout au long de ma lecture, je me suis dit que ce polar en valait un autre et je n'ai pas trop compris l'engouement des lecteurs pour Céline Denjean et puis, à la fin, grand bouleversant ! Ah oui mais c'est génial ! 

A lire absolument si vous êtes amateur de polars et à oublier si vous faites partie des grands cathos de ce monde ! Je vous l'ai dit : c'est du lourd ! 

Retrouver la famille et les patients de Sauveur Saint-Yves, psychologue clinicien, c'est un peu comme retrouver des gens qu'on aime et qu'on n'a plus vu depuis longtemps ! 

J'ai commencé la série des "Sauveur et fils" en 2020 et nous voici au tome 6. Je ne m'en lasse pas ! 

Ce sixième tome est, pour moi, le meilleur de la série. Je ne me souviens pas d'avoir trouvé autant d'humour et autant d'émotions dans les précédents ! 

J'ai donc ri à plusieurs reprises et j'ai eu la larme à l'œil plusieurs fois. J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce nouvel opus sorti en poche. 

A ceux qui découvriraient la série, je conseillerais de commencer par le premier. Il n'est pas facile de s'y retrouver dans tous les personnages si on n'a pas lu les précédents. On y retrouve, en effet, les mêmes protagonistes et on y ajoute de nouveaux patients de Sauveur.

La plupart des personnages ont des problèmes sinon ils ne seraient pas des patients du psy ! Le lecteur apprendra pas mal de choses sur différentes pathologies qui sont d'ailleurs expliquées en fin de récit comme la schizophrénie, l'égocentrique, le narcissique, la névrose, la bipolarité,...

Les personnages sont, pour la plupart, des patients de Sauveur, mais sa famille (pas simple non plus) fait partie intégrante du récit. 

D'un tome à l'autre, les personnages évoluent souvent positivement : il faut bien que la thérapie du psy fonctionne...

Une série à mettre entre toutes les mains; elle fait vraiment du bien sans être un feel good. 

J'attends impatiemment la sortie en poche du tome 7 et j'espère que M-A Murail continuera la série...

Line Alexandre est diplômée de l'Université de Liège où elle a suivi des études de philologie romane. 

D'elle, j'ai déjà lu "Les femmes et les enfants d'abord", un recueil de nouvelles que je vous ai déjà présenté. 

Cette fois, j'ai lu son polar "La prophétie des nains", un titre qui m'attirait. Désillusion, je suis plutôt ressorti déçu de cette lecture. J'en attendais autre chose ! 

Comme je lis beaucoup de thrillers, je suis difficile à satisfaire ! 

L'histoire débute avec un meurtre :  celui d'une jeune inconnue à proximité d'une auberge ardennaise dont le propriétaire collectionne les nains de jardin. Un nain est d'ailleurs trouvé chez la victime. 

L'idée des nains est originale et aurait dû, selon moi, être beaucoup plus poussée, car finalement ils n'interviennent pas dans l'enquête. 

Qui est la victime? Qui est cette femme qui a été découverte morte par une psy qui souffre de la maladie d'Alzheimer? 

L'inspecteur Joris qui a été un patient de cette psy est envoyé sur les lieux. La juge Werner, qui n'est pas du genre à rester enfermée dans son bureau, le suit sur le terrain. 

D'autres personnes sont assassinées; une maison prend feu faisant une nouvelle victime et l'inspecteur se voit enfermé dans une cabane qui prend feu. 

Plusieurs suspects se découvrent petit à petit, même le flic pourrait en être un. Tout se dévoile à la fin et, bon, le coupable aurait pu être n'importe lequel de ces protagonistes. 

C'est loin de ce que j'appelle un bon thriller ! 

Il y a presque 3 ans, je découvrais (grâce à ma sœur qui adore ce genre de livre) "Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux", un de mes plus gros coups de cœur de 2021.

Cette fois, ma sœur m'a prêté "L'appel des colombes" de la même auteure, un pavé de 679 pages en grand format. Je m'y suis lancé et je l'ai, finalement, lu assez vite. 

Comme pour le roman précédent, l'auteure s'est basée sur des faits réels en y incorporant des personnages fictifs. 

Le récit se déroule en deux temps : les années 40 et 1952 et est relaté par deux narratrices : Arlette Larue et Josie Anderson, toutes deux connues soue le nom de "colombes d'or", un duo d'espionnes de la Résistance. Elles sont chargées d'écouter la radio allemande, de traduire ce qu'elles entendent et de faire passer les messages. 

Tout ne dure qu'un temps et les voilà déportées à Ravensbrück, avec le petit garçon d'Arlette, né dans un Lebensborn d'un père allemand. 

Dix ans plus tard, elles ont survécu à l'enfer des camps. Josie traque les fugitifs nazis dont un médecin recherché aussi bien par les Américains que par les Russes ou les Israéliens. Arlette, elle, est toujours à la recherche de son fils disparu à Ravensbrück. 

Le destin va les réunir à nouveau pour une nouvelle mission : arrêter le médecin qui s'est réfugié en Guyane où se trouverait également le fils d'Arlette. 

 J'ai beaucoup aimé ce récit qui replonge le lecteur dans les horreurs de la 2e guerre mondiale, dont le suspense est omniprésent et dont une partie se lit comme un thriller. 

Un pavé qui se lit vite tant on a envie de connaitre le fin mot de l'histoire, de savoir si Arlette retrouvera son fils et si ce médecin (qui ne mérite pas ce titre) sera arrêté alors que personne ne sait à quoi il ressemble (surprise à la fin ! ).

Nous sommes en 1952, mais des nazis sont toujours à l'œuvre et sont prêts à détruire la planète à l'aide d'un virus élaboré par eux...

Le fait que le lecteur retrouve les protagonistes en 1952 enlève une partie du suspense puisqu'il sait que les jeunes femmes ont survécu à leur incarcération. Voilà un point négatif des romans avec retour vers le passé...

Un livre que je conseille vivement pour son côté historique, horrifique également et pour l'enquête menée par les jeunes femmes. 

Mon avis est plutôt mitigé pour ce Musso. C'est un bouquin qui se lit facilement, mais parfois un peu tiré par les cheveux. 

Je l'ai commencé avec plaisir, puis mon plaisir a décru au fur et à mesure de ma lecture. Trop de coïncidences, trop peu de crédibilité : certains passages m'ont fait lever les yeux au ciel. Jamais personne ne réagirait de la façon dont réagissent parfois ses personnages. 

Tout commence à Paris, un flic à la retraite, Mathias Taillefer, se réveille dans une chambre d'hôpital. Une jeune étudiante en médecine qui joue bénévolement de la musique pour les patients se trouve à son chevet. 

Mathias a plutôt mauvais caractère et remballe Louise Collange aussi sec, mais celle-ci tient bon. Elle lui demande d'enquêter sur la mort de sa mère. Un accident? Un suicide? Elle n'y croit pas ! Pour la jeune fille, le décès est suspect. 

Taillefer commence par refuser, mais comme il s'ennuie plutôt, il déprime même, il finit par se lancer dans une aventure qui l'emmènera loin dans la tête de... d'Angélique. 

Ben oui, il fallait bien qu'Angélique apparaisse et elle le fait dans la deuxième partie du livre. Angélique Charvet est infirmière et a soigné la mère de Louise Collange. 

Mais qui est donc vraiment cette jeune femme qui, d'évidence, n'est pas très nette?

Louise et Mathias vont donc enquêter en duo et découvrir qu'Angélique n'est pas une oie blanche loin de là ! 

Je pense franchement que Musso était meilleur à ses débuts et perd en crédibilité. Ça ne m'empêchera pas de lire son dernier roman "Quelqu'un d'autre" que j'ai reçu en cadeau. 

Je lis souvent des recueils de nouvelles : j'aime le genre et ça me permet de rencontrer des auteurs que je n'ai pas encore lus et de voir si leur style me plait. 

Les bénéfices de la vente de ce livre sont reversés au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. 

Vous vous doutez du thème exploité...

- La première nouvelle est d'Olivier Adam, un auteur que j'ai déjà lu (j'ai aimé certains livres et d'autres non).

- Nicolas Bedos (le fils de Guy???) signe une longue nouvelle intitulée "Embarcation de fortune". Il fait un parallèle entre une barque pleine de gens qui s'amusent et une barque d'immigrés. 

- Tahar Ben Jelloun, que je découvre ici, a intitulé sa nouvelle "Aidez-nous à retourner chez nous". 

- J'ai beaucoup aimé le style de Geneviève Brisac, une parfaite inconnue pour moi, et sa nouvelle sans titre. 

- Sorj Chalandon (j'ai adoré son "Enragé") signe ici une nouvelle beaucoup trop courte pour que j'aie eu le temps d'y entrer. 

- Philippe Claudel (lui, j'ai adoré sa "petite fille de monsieur Linh") relate une conversation sur le thème des réfugiés. 

- Je ne connais pas Marie Darrieussecq qui dans "Vieille citoyenne" envoie ses lecteurs dans un camp de réfugiés à la porte Saint-Ouen. 

- Je ne pense pas avoir lu Philippe Delerm ou très peu. Sa nouvelle nous parle de l'espoir (ou du désespoir) d'un jeune homme de 20 ans qui doit tout quitter. 

- Mathias Enard, Laurent Gaudé, Isabbelle Monnin et Gauz, un parfait inconnu, m'ont perdu avec leurs textes qui ne sont pas des nouvelles ! 

- Dans "Je n'ai besoin de rien", Brigitte Giraud nous parle d'un migrant qui vend des brioches. 

- Régis Jauffret et Jean-Michel Ribes ont, tous deux, écrit un tout petit texte. 

- Lola Lafon nous offre un extrait de "Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s'annonce", Babel, 2014.

- Réfugié, migrant, immigré, c'est du pareil au même pour Alain Manouckou. 

- La Méditerranée est à la fois un mur et un cimetière pour Pascal Manoukian. 

- La mer est un cimetière pour Claude Ponti. 

- Lydie Salvayre, une parfaite inconnue pour moi, défend le fragnol (mélange de français et d'espagnol).

- Abdellah Taïa que je ne connais pas non plus voient des gens comme lui dans les rues de Paris. 

- De Valérie Zenatti, j'ai lu, il y a très longtemps, "Une bouteille à la mer" que j'ai beaucoup aimé. Ici, elle nous parle de l'Europe : continent de l'espoir pour certains. 

- Le recueil se termine avec Alice Zeniter que je ne connais pas. Le pays de son héros, c'est sa femme ! 

34 auteurs, 34 nouvelles différentes, mais un seul thème : l'immigration.

J'ai trouvé certains textes trop courts, d'autres trop compliqués. La plupart sont rédigés comme de véritables nouvelles; ce sont ceux que j'ai préférés. 

Selon moi, il est préférable de lire ce recueil en plusieurs fois, car les textes sont assez répétitifs vu le sujet. 

Mon fils a entendu un instagrameur lire un extrait de ce roman de Cécile Coulon. Il a trouvé la plume tellement belle qu'il m'a acheté ce livre pour mon anniversaire. 

Je connaissais Cécile Coulon pour avoir lu "Une bête au paradis". J'y avais déjà découvert une atmosphère particulière; je savais donc à peu près ce qu'il m'attendait en lisant ce bouquin. 

Je dois dire que je suis un peu passé à côté. Quand je lis les critiques plus que positives sur Babelio (pas toutes !), je me dis que ce livre n'était tout simplement pas fait pour moi. 

Bien sûr, l'écriture est belle, le vocabulaire est riche, mais malgré tout, je n'aime pas le style de l'auteure. 

Il parait que Cécile Coulon explore l'âme humaine et sa noirceur, ce qui crée forcément une atmosphère particulière. 

Je n'ai ressenti de l'empathie pour aucun des personnages, ce qui m'a laissé un peu à côté du récit, un récit assez sombre qui pourrait se dérouler au Moyen Age comme au début du XXe siècle. 

Les personnages n'ont pas de nom. Il y a surtout la mère et le fils qui se partagent les rôles.

La mère est une sorte de guérisseuse qui est appelée auprès des malades quand la médecine ne peut plus rien faire. La mère se fait vieille et elle apprend le "métier" au fils. 

Quand elle est appelée au fin fond d'un village perdu, "Le Fond du Puits", fatiguée, elle y envoie son fils qui va y faire ses premières armes et sa mission ne sera pas de tout repos. 

Le fils, comme la mère, connait "La langue des choses cachées". Il entend et il voit les secrets, ce qu'il s'est passé dans le village par le passé et, contre l'avis de sa mère, il va régler un problème à sa façon...

Le livre se termine sous forme de sorcellerie, ce qui fait du fils, comme de la mère, plutôt que des rebouteux, des sorciers...

A vous de juger. Les avis sur Babelio sont soit dithyrambiques soit très négatifs...

Je me trouve dans la tranche du milieu et je ne pense pas que je lirai encore cette auteure. 

Voici le tome 2 des aventures des templiers commencées dans "Le dernier templier".

Ce n'est pas vraiment une suite, mais on y découvre les mêmes personnages, à savoir Sean Reilly, agent du FBI et Tess Chaykin, archéologue. Ils se sont rencontrés dans le premier tome, se sont mis ensemble pour se séparer par la suite. 

Ce deuxième tome signe leurs retrouvailles. 

L'histoire se déroule, pour la plus grande partie, à Constantinople. Elle commence en 1203 quand les croisés s'apprêtent à assiéger la vie. Des Templiers s'infiltrent dans la bibliothèque impériale pour dérober des documents secrets avant que la police du pape ne s'en empare. 

Les documents s'égarent dans un monastère perdu avant d'être retrouvé 100 ans plus tard par quelques templiers qui ont survécu à leur extinction... Ceux-ci ont laissé quelques traces de leurs passages, mais ce qu'ils ont fait des documents secrets reste un mystère. 

L'histoire continue de nos jours, en passant par le Vatican. Reilly consulte les archives de l'Inquisition en compagnie d'un type dont il ignore la véritable identité : c'est un terroriste iranien prêt à tout, mais absolument à tout, pour s'emparer des documents cachés par les templiers. 

Tess a été enlevée, séquestrée dans le coffre d'une voiture en compagnie d'un détonateur que le terroriste peut déclencher avec son téléphone. 

Si l'Iranien ne reculera devant rien pour mettre la main sur les documents qui pourraient bouleverser le monde entier, Reilly, lui ne reculera devant rien pour sauver celle qu'il aime. Il n'hésitera pas, par exemple, à trahir la confiance du Saint-Siège. 

Et les voilà partis, tous les trois pour Constantinople...

Comme le premier tome, celui-ci est un thriller historico-ésotérique, qui m'a plu un peu moins que le premier. La partie historique est très intéressante quoique plus difficile à comprendre que celle du premier tome (le concile de Nicée, par exemple). La partie thriller est un peu répétitive.

Les héros infaillibles se battent contre le grand méchant loup, mais c'est le cas dans la plupart des thrillers. 

Avec ce livre, je participe au challenge "auteur chouchou" de Géraldine. 

"Attirances", c'est un roman en trois parties (ou un recueil de nouvelles). Dans chaque partie, on rencontre des personnages différents qui ont leur propre histoire. A la fin, des liens se créent entre les trois histoires. 

Le livre commence avec Alexis Kern, un écrivain, un académicien qui n'écrit plus. Il n'a plus d'inspiration : il a tout écrit. Il rencontre, lors d'une séance de dédicaces, une jeune femme qui lui dit qu'il est son sujet; elle connait tout de lui; elle écrit une thèse sur lui et a analysé tous ses romans.  Cette femme n'est-elle pas trop proche? Elle n'est pas très nette et Alexis prend peur... Elle veut qu'il écrive un nouveau roman. Sa mère meurt et sa motivation renait...

La deuxième partie démarre avec un peintre qui s'accuse d'avoir tué deux de ses modèles, mais n'apporte aucune preuve de ce qu'il avance. Il est emprisonné en attendant son procès et rencontre la juge en charge du dossier. Celle-ci est complètement fascinée par le peintre. 

La troisième et dernière "nouvelle" relate l'histoire d'une famille dont le personnage principal est le père. Ils partent en vacances avec leur caravane dans un coin perdu où Etienne, le père, est fasciné par une maison abandonnée. Il y rencontre une jeune femme. Existe-t-elle vraiment ou surgit-elle du passé? 

Les personnages de ces 3 histoires sont torturés, vivent des passions dangereuses et cachent certains secrets. 

Et donc, à la fin du bouquin, les trois textes qu'on peut appelés "nouvelles" se recoupent. C'est ce que j'attendais dès la lecture de la deuxième. 

Un livre vite lu qu'on a du mal à lâcher une fois commencé...