Angélique de Guillaume Musso
Mon avis est plutôt mitigé pour ce Musso. C'est un bouquin qui se lit facilement, mais parfois un peu tiré par les cheveux.
Je l'ai commencé avec plaisir, puis mon plaisir a décru au fur et à mesure de ma lecture. Trop de coïncidences, trop peu de crédibilité : certains passages m'ont fait lever les yeux au ciel. Jamais personne ne réagirait de la façon dont réagissent parfois ses personnages.
Tout commence à Paris, un flic à la retraite, Mathias Taillefer, se réveille dans une chambre d'hôpital. Une jeune étudiante en médecine qui joue bénévolement de la musique pour les patients se trouve à son chevet.
Mathias a plutôt mauvais caractère et remballe Louise Collange aussi sec, mais celle-ci tient bon. Elle lui demande d'enquêter sur la mort de sa mère. Un accident? Un suicide? Elle n'y croit pas ! Pour la jeune fille, le décès est suspect.
Taillefer commence par refuser, mais comme il s'ennuie plutôt, il déprime même, il finit par se lancer dans une aventure qui l'emmènera loin dans la tête de... d'Angélique.
Ben oui, il fallait bien qu'Angélique apparaisse et elle le fait dans la deuxième partie du livre. Angélique Charvet est infirmière et a soigné la mère de Louise Collange.
Mais qui est donc vraiment cette jeune femme qui, d'évidence, n'est pas très nette?
Louise et Mathias vont donc enquêter en duo et découvrir qu'Angélique n'est pas une oie blanche loin de là !
Je pense franchement que Musso était meilleur à ses débuts et perd en crédibilité. Ça ne m'empêchera pas de lire son dernier roman "Quelqu'un d'autre" que j'ai reçu en cadeau.