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D'un livre à l'autre

23 mai 2025

La sage-femme d'Auschwitz d'Anna Stuart

J'ai un jour répertorié plus de 60 romans qui ont le nom "Auschwitz" dans le titre ! Il faut croire que ça fait vendre. (J'écrirais bien "Le moineau d'Auschwitz", moi. Vous croyez que ça pourrait marcher?)

 

Celui-ci passe beaucoup sur les réseaux. Je ne sais pas si je l'aurais lu si ma sœur ne me l'avait prêté. Alors, j'avoue, c'est un roman de plus sur la guerre, mais je l'ai vraiment beaucoup aimé. 

 

Même si les personnages sont fictifs (à part les monstres nazis, bien sûr), l'auteure s'est basée sur des faits réels. Elle a pris pour base une sage-femme qui a fait naitre environ 3000 enfants dans ce camp de concentration et a essayé de rester au plus près de la réalité. 

 

Ces enfants ont soit été noyés à la naissance dans un seau d'eau, soit été placés dans une bonne famille allemande s'ils étaient blonds afin de les germaniser ! 

 

La sage-femme, dans ce roman, c'est Ana, enfermée à Auschwitz avec Ester. A elles deux, elles ont fait naitre des enfants, ont essayé de les cacher et d'alléger la peine des mamans. Ester a, un jour, l'idée de tatouer les bébés, qui seront envoyés en Allemagne, du numéro de leur mère afin de pouvoir les retrouver après la guerre. 

 

L'auteure décrit d'abord la vie dans un ghetto de Pologne avant celle des camps. L'horreur, bien sûr, tout le monde le sait. 

 

Oui, c'est un énième roman sur la guerre et les camps, mais on apprend, à chaque fois, des choses qu'on ne connaissait pas sur les monstres nazis et leur folie. 

 

Je ne savais pas, par exemple, qu'Auschwitz avait été "habité" par des volontaires au début de la guerre. On disait aux Juifs des ghettos qu'ils trouveraient là des fermes dans lesquelles ils pourraient travailler et trouver de la nourriture ! 

 

Les expériences de Mengele, les fours crématoires, etc..., ça, c'est bien sûr connu. Et dire que des négationnistes prétendent que tout ça n'est qu'invention ! 

 

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21 mai 2025

La femme de ménage de Freida McFadden

Ça y est ! Je l'ai lu, le fameux roman dont tout le monde parle ! Merci à ma belle-fille de me l'avoir prêté. J'avais quelques appréhensions en ce qui concerne ce roman. Je suis souvent en décalage avec la majorité des lecteurs (plus de 1200 avis à 5 étoiles sur Babelio quand même). Eh bien, j'ai bien aimé. Ce n'est pas un coup de cœur pour moi, mais la femme de ménage m'a accompagné tout le long de mon trajet de retour de vacances (livre lu en un jour donc) et elle a clairement diminué la longueur et la monotonie du trajet ! 

 

En plus, j'imaginais autre chose. Je pensais que cette fameuse femme de ménage était une psychopathe dont il fallait se méfier or, c'était plutôt à elle de se méfier de sa patronne...et de son patron ! 

 

Il n'est sans doute pas besoin d'en dire beaucoup sur l'histoire et il ne faut surtout pas dévoiler la surprise, le retournement de situation.

 

Je dirais donc simplement que Millie sort de prison et qu'il lui est bien difficile de trouver un emploi. Elle est donc surprise quand elle est engagée dans la famille Winchester, une famille très aisée new-yorkaise. 

 

Il semblerait que sa patronne soit bipolaire ou schizophrène, mais ce n'est pas ça du tout. 

 

Il semblerait aussi que son patron soit quelqu'un de compréhensif, de doux, de gentil, mais ce n'est pas ça du tout. 

 

Donc, le roman est parsemé de quelques surprises...

 

Je ne vous en dis pas plus : ou vous connaissez l'histoire ou je dévoilerais des éléments clés de l'intrigue. 

 

Certains ont, bien sûr, assassiné ce roman ( 70 avis à une étoile quand même). Même si ce n'est pas un chef d'œuvre, c'est un roman addictif. J'ai aimé suivre la vie de ces personnages finalement tous un peu perturbés... et je lirai les suivants avec plaisir (même si certains disent qu'ils sont moins bons); autant me faire mon propre avis. 

 

19 mai 2025

Dans le ventre de Klara de Régis Jauffret

Le nom de famille de Klara, l'héroïne de cette histoire, est Hitler ! Eh oui ! C'est de la mère du monstre qu'on parle ici même si, je pense, que son patronyme n'est jamais cité ! 

 

J'ai trouvé l'idée de faire vivre la mère du dictateur allemand au travers d'un roman intéressante et originale, mais j'ai vite été déçu ! Je n'ai pas du tout aimé la façon de raconter la vie de Klara, alors enceinte de celui qui n'aurait jamais dû naitre. J'ai passé des pages, car je voulais arriver à l'accouchement, sinon j'aurais abandonné ce bouquin très vite. 

 

Klara a épousé son oncle; elle lui a déjà donné deux enfants qui sont morts en bas âge, et elle espère pouvoir garder celui-ci. Son oncle qui veut un descendant mâle allège ses tâches alors qu'elle servait surtout de servante (et d'objet sexuel). 

 

Klara est bigote comme pas possible et le prêtre qu'elle rencontre et à qui elle confesse sans cesse ses péchés l'encourage dans ses croyances morbides. 

 

Tout à coup, dans le récit, l'auteur introduit des exactions qui seront commises par les nazis des années plus tard sans que ce soit présenté comme une vision de Klara. C'est assez surprenant et déstabilisant !

 

Bref, je n'ai rien aimé dans ce bouquin. J'espérais autre chose. Je pensais qu'il allait parler du monstre enfant, mais je reconnais que ce n'était pas le but poursuivi par l'auteur. 

 

Je me demande aussi ce qui est véridique dans ce récit et ce qui est sorti de l'imagination de l'auteur. 

 

Allez, on oublie et on passe à autre chose. 

17 mai 2025

La fille de Kali de Céline Denjean

Je n'ai jamais si peu lu en vacances. Pas question de louper les magnifiques paysages de la Corse en me plongeant dans un livre et nous avons eu une guide exceptionnelle qui nous a expliqué l'histoire de la Corse de long en large et qui nous a diffusé plein d'autres informations. Pas possible de lire dans ces conditions.

 

J'ai donc mis plusieurs jours pour lire ce bouquin. 

 

J'ai lu beaucoup d'avis très positifs sur ce titre de Céline Denjean (dont j'ai adoré "Amnésie"). Le mien est plus mitigé. J'avais hâte de finir ces 700 pages pour passer à autre chose. J'ai trouvé ça long, trop long. Comme souvent, j'ai passé des paragraphes que j'ai jugés inutiles pour arriver au bout de cette histoire. 

 

Trop de personnages (il en arrive sans cesse des nouveaux) ! Parfois, je ne savais plus qui était qui. 

 

Des meurtres sur fond de religion hindoue, c'est ce que propose l'auteure à ses lecteurs. Des hommes, la tête tranchée et disparue, que la jeune capitaine Eloïse Bouquet découvre avec horreur. Un swastika tracé avec du sang sur la scène des meurtres renvoie à l'Inde (et non pas aux nazis comme on pourrait s'y attendre).

 

Des enquêtes parallèles : celle de la capitaine et de son équipe, celle d'une journaliste aux dents longues qui découvre bien plus de choses que les policiers qui eux pataugent et celle d'un privé qui enquête sur une noyade. Cette dernière enquête débouchera sur celle des flics et de la journaliste. 

 

Le lecteur cherche le lien entre les deux affaires, mais sait qu'elles sont liées. 

 

Ajoutons à ça, "la fille de Kali" qui a différents noms dans l'histoire. L'enquête est entrecoupée par le récit de cette fille née en Inde d'une prostituée, adoptée en Suisse et qui sévit en France. 

 

Petite déception donc pour ce roman qui obtient un très bon score sur Babelio. 

15 mai 2025

Sourires d'un enfant caché de Jean Yvane

Avant de vous parler de ma dernière lecture, deux choses : 

 

Tout d'abord, je reviens de vacances, des vacances dans un endroit plus que magnifique (la pluie a quand même gâché le premier jour) que vous connaissez certainement. 



Indices : - une ile (c'est très vague)
              - une ile française (il y en a déjà moins)
              - des calanques (je n'avais jamais rien vu de si beau)
              - pour ceux qui n'auraient pas encore trouvé : Napoléon (présent un peu partout)

Les photos sur mon blog "photos" dans quelques semaines. 

 

Ensuite, je voulais dire à ceux qui ont un blog "Wordpress" que si je ne laisse pas de commentaires, c'est que je ne sais pas le faire. Chez certaines, aucun problème. Pour d'autres, soit on me met "les commentaires sont fermés", soit c'est l'ancien mot de passe qui s'affiche, je dois remettre le nouveau et puis rien ne se passe. 
Pour un blog "canalblog", j'ai beau cliqué sur "commentaires", rien ne se passe. 

 

Revenons-en à nos moutons. 

 

Je remercie les éditions M.E.O pour ce nouveau partenariat. Je ne connaissais pas l'auteur, Jean Yvanne, qui a pourtant été finaliste du Prix Renaudot en 1978 avec son roman "L'arme au bleu". Il a publié une douzaine de romans et un recueil de nouvelles.

 

Le speech : Un écrivain, parvenu à un âge avancé, confiné par la pandémie, est incité à introduire la demande de pension de réparation à laquelle il a droit pour avoir été caché en tant qu'enfant juif pendant la 2e guerre mondiale. 

 

Le livre est un témoignage écrit sous la forme d'un roman inspiré de l'enfance de l'auteur au moment de l'Occupation. Il a, en effet, été séparé de ses parents, et caché de janvier 1943 à juillet 1944 avec 11 autres enfants dans une auberge dans les Alpes de Haute-Provence. 

 

Dans son livre, Jean Yane rend également hommage aux deux femmes qui ont caché ces enfants au péril de leur propre vie. 

 

Je dois dire que j'ai eu du mal avec le style de l'auteur, mais son témoignage est, évidemment, poignant. 

 
 
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12 mai 2025

Le scaphandre et le papillon de Jean-Dominique Bauby

Je ne sais plus qui m'a influencé à lire ce livre qui est un témoignage plutôt qu'un roman. Moi, en tout cas, je suis tout à fait passé à côté. J'ai trouvé ça inintéressant. Heureusement, le livre est court ! 

Le 8 décembre 1995, un accident cérébro-vasculaire terrasse Jean-Dominique Bauby, journaliste notamment au "Matin de Paris". le voilà plongé dans le coma. A son réveil, il apprend qu'il souffre d'une maladie très rare : le "locked-in syndrome". Il est entièrement paralysé, à l'exception de la paupière gauche, grâce à laquelle il parvient à dicter son dernier livre, celui-ci. 

Il meurt en mars 1997.

Je suis, d'habitude, assez sensible à ce genre de récit, mais à part l'empathie que je peux éprouver pour ce monsieur, je n'ai rien ressenti, aucune émotion. 

On peut louer le courage de cet homme d'avoir dicté ce texte rien qu'en clignant un œil, un travail de forcené, mais mis à part son accident, je n'ai rien trouvé d'intéressant dans ce bouquin. Désolé ! 

PS Je reviens vite vers vous. Mes vacances se terminent...déjà. 

 

8 mai 2025

Femmes en prison de Martine Schachtel

J'ai découvert Martine Schachtel il y  6 mois avec son excellent "Présumée coupable". Martine Schachtel est infirmière et s'est battue pour que les détenus aient de meilleurs soins. 

 

Si son "Présumée coupable" a frôlé le coup de cœur pour moi, il n'en va pas de même pour celui-ci. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais ce livre n'est pas écrit comme un roman. C'est plus une constatation de la misère qui règne dans les prisons (notamment la plus célèbre : celle de Fleury-Mérogis), le manque de soins, le manque d'hygiène, le manque de moyens, les appareils médicaux vétustes et...les suicides ratés ou réussis, mais qu'on compte en grand nombre. 

 

Ce n'est pas un livre passionnant, mais édifiant. Martine Schachtel a travaillé en prison pendant quelques années. Son travail, c'était de notifier tous les manquements de la prison et d'essayer d'y remédier (utiliser des instruments stériles en dentisterie, par exemple).

 

Un fait m'a vraiment marqué, parmi d'autres : des religieuses officiaient dans la prison. Des femmes incarcérées sont parfois enceintes, dépassées par les événements et ne veulent pas que leur bébé naisse en prison. Elles veulent donc avorter. Une d'elle, en revenant dans sa cellule, y a trouvé un chausson bleu et un chausson rose et un poème indiquant "Maman, tu m'as tué" ! Incroyable ! Résultat : la mère s'est suicidée ! On a mis fin à la visite des religieuses ! Ce n'est pas ça qui fera remonter le clergé dans mon estime ! 

 

Voilà donc un livre, pas inintéressant, loin de là, mais que j'aurais certainement préféré s'il avait été écrit de manière plus romanesque. Il s'agit donc d'un témoignage. 

 

Le livre date de l'an 2000. Espérons que les choses ont changé depuis...

 

4 mai 2025

Simon, l'enfant du 20e convoi de Françoise Pirart

Pour écrire ce roman, Françoise Pirart, auteure belge, s'est basée sur l'histoire réelle et le livre de Simon Gronowski "L'enfant du 20e convoi", éditions Luc Pire. 

 

C'est un récit bouleversant (comme il en existe tant sur la guerre) que nous relate Françoise Pirart. Simon se trouvait dans un train qui devait l'emmener à Auschwitz avec sa mère. Sa sœur se trouvait enfermée à Bruxelles dans la Caserne Dossin et son père était hospitalisé lors de la rafle. Ils sont juifs bien sûr et vont subir ce que des millions de Juifs ont subi ! 

 

Le train qui emporte Simon, sa mère et d'autres milliers de Juifs sera attaqué par des résistants. Certains arriveront à s'enfuir. D'autres seront abattus comme des lapins par les Allemands lors de leur fuite. 

 

Simon, lui, va sauter en bas du train, encouragé par sa mère qui, elle, restera dans le wagon, lors d'un ralentissement. Il arrivera à fuir et sera caché jusqu'à la libération. Il retrouvera son père sorti de l'hôpital, mais n'aura aucune nouvelle de sa mère ni de sa sœur. 

 

Un livre bouleversant sur une période de notre histoire que certains préfèrent ignorer, tout à fait à la portée d'adolescents qui veulent en savoir plus sur la shoah et les camps de concentration et d'extermination. "Les jeunes doivent connaitre la barbarie d'hier pour défendre la démocratie d'aujourd'hui. Un peuple sans mémoire est condamné à revivre le passé". (Simon Gronowski)

 

Simon n'a pas de haine; il garde sa foi en l'avenir, car il croit en la bonté humaine. (J'ai un avis différent sur la question!)

 

 

30 avril 2025

Les morts ont la parole de Philippe Boxho

Un jour, dans le piétonnier de Mons, j'ai vu une file de gens incroyable. Intrigué, je me suis renseigné : tous ces gens attendaient leur tour pour rencontrer Philippe Boxho à la librairie Scientia. 

 

Mais qui est Philippe Boxho? Je n'avais jamais entendu parler de cet auteur et il attirait une telle foule ! 

 

Je me suis donc renseigné et j'ai trouvé que Ph. Boxho est un médecin légiste liégeois qui était, ce jour-là, en dédicace. 

 

Et depuis, on peut dire que j'en ai pas mal entendu parler. Les gens s'arrachent ses livres (le 4e arrive) dès leur sortie ! 

 

Mais qu'ont-ils donc de spécial, ses bouquins? Eh bien...je vous dirais...rien ! Boxho écrit des genres de nouvelles, un peu dans le style de Pierre Bellemare ou Marc Pasterger, des histoires vraies donc. A la différence des deux auteurs cités précédemment, toutes les histoires racontées par Boxho sont issues de ses propres expériences, de son métier de légiste. 

 

Rien de spécial donc, mais très bien écrit, pas du tout comme un recueil de textes scientifiques, mais vraiment comme des nouvelles très agréables à lire. Ben voilà que je suis fan aussi ! 

 

N'imaginez pas, en lisant le titre, que les morts de Boxho se mettent à parler avec leur voix. Rien de fantastique, de surnaturel ou de gore ici. Les autopsies que réalisent le légiste donnent des réponses à bien des questions : suicides, meurtres, morts naturels,... Le légiste essaye de trouver la cause de la mort; les morts parlent de cette manière. 

 

Ph. Boxo raconte des histoires parfois extraordinaires comme cet homme qui se suicide de deux manières (à l'aide d'une arme et par pendaison), cette femme qui tire sur son père, alors que celui-ci est déjà mort de mort naturelle, cet homme mort d'avoir avalé une fourchette en plastique, et tous ces meurtres déguisés en suicides,... 

 

Boxho décrit les lieux, les personnes, leur vie avant la mort, tout comme dans une nouvelle. C'est ce qui rend ses textes aussi accessibles au grand public même s'il envoie parfois un vocabulaire médical. 

 

Voilà, j'ai été agréablement surpris par "Les morts ont la parole" qu'on lira donc comme un recueil de nouvelles, pas comme un livre médical. 

 

Ce livre m'a été prêté par mon fils (qui connaissait Boxho par ses postcasts). Il m'a également passé son deuxième bouquin qui m'attend donc dans ma PAL. 

 

28 avril 2025

Malefico de Donato Carrisi

En regardant les notes que j'ai mises aux différents romans de Carrisi que j'ai lus, je me rends compte que l'auteur italien ne fait pas partie de mes auteurs chouchous. Je ne sais pas trop ce que je lui reproche, mais je n'adhère pas complètement à ses récits. 

 

En lisant "Malefico", je me suis rendu compte que les protagonistes principaux avaient un passé commun et, après recherche, j'ai découvert que celui-ci était la suite de "Le tribunal des âmes", ce n'est indiqué nulle part dans le livre ! Même si ce 2e tome peut se lire indépendamment, je pense qu'il vaut mieux lire le premier avant afin de mieux connaitre les héros. 

 

Qu'est-ce qu'un pénitencier pour vous? Une prison, comme pour moi? 

 

Dans ce livre, Marcus est pénitencier, une sorte de prêtre enquêteur, de profiler, qui recherche le mal chez les gens et l'analyse. 

 

Sandra est photographe pour la police; elle photographie les scènes de crimes.

 

Dans cet opus, les deux protagonistes (qui se connaissent depuis "Le tribunal des âmes")  vont enquêter sur une série de meurtres de jeunes couples. A chaque fois, l'homme est tué très rapidement et sans souffrances tandis que la femme est torturée avant d'être tuée. 

 

En dehors de ça, une religieuse est tuée dans le jardin du Vatican. Les deux affaires ne semblent pas liées. 

 

Carrisi emmène ses lecteurs visiter Rome et le Vatican et l'envoie dans des endroits plutôt secrets inconnus des touristes. 

 

Voilà donc nos héros partis à la recherche de celui qui tue des jeunes amoureux. La piste est longue pour remonter jusqu'à lui (peut-être trop longue) et les deux protagonistes vont remonter le temps et découvrir une secte satanique, un établissement où de jeunes tueurs étaient enfermés et un homme à tête de loup. Un peu trop d'éléments différents dans un même livre, je trouve. 

 

Comme souvent dans ce genre de bouquins, j'ai surtout apprécié les faits réels que l'auteur explique d'ailleurs à la fin de l'ouvrage : les pénitenciers existent bel et bien (ils ont même un site Internet) et des archives des péchés ont été créées; au Moyen Age, certains chrétiens se convainquirent de la nécessité de préserver le Mal dans l'histoire, car, grâce à lui, les hommes auraient encore besoin de Dieu et, surtout, de l'Eglise. L'hérésie de la Confraternité de Judas fut gravement punie par l'Inquisition. De leur temps, il existait une statue représentant un homme à tête de loup. 

 

Un thriller qu'on peut qualifier d'ésotérique, qui part à la recherche du Mal et que j'ai trouvé un peu fouillis et trop long. 

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