Gagner n'est pas jouer d'Harlan Coben
Si ne ne me trompe, ce titre était le seul roman de Coben que je n'avais pas encore lu. Et pour une fois, mon avis est plutôt mitigé alors que Coben m'a rarement déçu.
Tout d'abord, Myron Bolitar (que les inconditionnels de l'auteur connaissent bien) ne fait pas partie de ce récit (bon, il y en a d'autres). C'est son meilleur ami, le richissime Win Lockwood qui est le héros et le narrateur de l'histoire. Apparemment, Myron s'est marié (je ne me souviens pas l'avoir lu dans un roman précédent) et est un peu hors circuit.
Ce roman aide donc les lecteurs de Coben a mieux connaitre son numéro 2 : Windsor Horne Lockwood troisième du nom.
Et justement, je trouve que le livre est un peu trop centré sur lui. Trop de détails, trop de blablas, un Win qui n'est pas trop sympathique, imbu de sa personne, violent et il aime ça, bête de sexe, justicier (ça, ça me plait plutôt),...
L'intrigue se situe au coeur de la famille Lockwood. Vingt ans plus tôt, Patricia Lockwood, la cousine de Win a été kidnappée, séquestrée pendant plusieurs mois et violée. Elle avait réussi à s'échapper, mais ses ravisseurs n'ont jamais été retrouvés.
L'affaire ressurgit lorsque le Vermeer a été retrouvé dans la chambre d'un type qui a été assassiné. Une valise ayant appartenu à Patricia se trouvait également chez ce type.
Le FBI va donc faire appel à Win pour démêler l'écheveau, ce qu'il va faire à sa manière à lui, avec son sens de la justice qui n'appartient qu'à lui...
Et les secrets de famille profondément enfouis refont surface...