Le temps est assassin de Michel Bussi
J'aurais pu aimer ce roman s'il avait compté 200 pages en moins !
J'aurais pu aimer ce roman s'il avait été écrit par quelqu'un d'autre que Michel Bussi car, de sa part, je m'attendais à autre chose !
Déception donc pour ce titre d'un de mes auteurs préférés depuis un an !
Michel Bussi a fait fort avec "Comme un avion sans elle", avec "N'oubliez jamais", avec "Maman a tort". Il a fait très fort avec "Nymphéas noirs". J'attendais donc autre chose de celui-ci.
C'est long, long, long ! Long au démarrage déjà ! Il ne se passe pas grand-chose ! Long dans les descriptions. Long dans des détails qui n'ont pas grand-chose à voir avec le récit.
Le roman alterne sans cesse journal intime écrit en 1989 et récit se déroulant en 2016 soit 27 ans plus tard. Ce sont les mêmes personnages que l'on retrouve dans les deux parties du livre.
1989 : Clothilde, jeune ado qui passe ses vacances en Corse avec ses parents et son frère décrit tout ce qu'elle voit dans son journal intime. Un accident de la route les tuera tous. Elle sera la seule survivante.
2016 : 27 ans plus tard, Clothilde emmène son mari et sa fille sur ces lieux de souvenirs. Elle replonge dans le passé, des événements l'y poussent sans cesse et elle se rend compte que quelque chose cloche. Et si l'accident avait été provoqué? Et si sa mère n'était pas morte en 89?
Chlotilde fourre son nez où elle ne devrait pas, ce qui la met en danger elle, ainsi que sa famille...
Et si, 27 ans plus tard, quelqu'un avait décidé de se venger...
Lorsque je suis arrivé à l'endroit où le coupable est démasqué, je me suis dit : "Tout ça pour ça ! " Il restait encore 90 pages à lire. J'étais sûr que Bussi allait me balader, me surprendre, que je n'avais rien vu venir. Eh bien, finalement, pas tant que ça !
Pour moi, donc, vous l'avez deviné, c'est le moins bon roman de l'auteur. Il me reste à lire "Ne lâche pas ma main" qui est dans ma PAL et "Gravé dans le sable". J'espère trouver plus de plaisir à lire ces romans !
Livre lu dans le cadre de mon challenge "Lire sous la contrainte" avec le mot "assassin" et dans celui de Bianca "Un pavé par mois".