Les anges de New York de R.J Ellory
Quand j'ai quelques déceptions de suite, je me lance sur un thriller et je reprends gout à la lecture. C'est encore le cas ici avec ce 2e roman d'Ellory que je lis.
J'ai choisi celui-là parce que c'est un gros pavé et que ça a fait un trou dans ma bibliothèque !
J'ai beaucoup aimé ce roman, mais avec deux bémols :
- le premier, c'est précisément ce dont le titre parle : les anges de New York, ces flics d'élite qui ont nettoyé Manhattan de la pègre et des gangs dans les années 80. J'ai trouvé cette partie du récit très compliquée. Ellory donnent beaucoup de détails sur les faits historiques et il m'a parfois perdu.
- le deuxième, c'est sur la longueur du bouquin et les nombreuses répétitions qu'on peut y trouver. Comme souvent dans les pavés, on retire une centaine de pages et c'est parfait !
Sinon, j'ai beaucoup aimé l'enquête menée par Frank Parish, inspecteur au NYPD et assez asocial. Des problèmes sans doute amenés par la notoriété de son père, un flic célèbre, médaillé et pourtant véreux, le font voir une psy. Je suppose que dans le tome précédent (que je n'ai pas encore lu), on sait pourquoi on lui a enlevé son permis de conduire et on l'a obligé à suivre une thérapie.
Frank Parish est, je dirais "borderline". Son travail est très important pour lui et il n'hésite pas à sortir du droit chemin pour sauver des victimes potentielles. Rien ne l'arrête ! De plus, il est alcoolique, ce qui n'arrange pas les choses.
Frank travaille sur la disparition de jeunes filles de 15 à 17 ans que l'on retrouve morte un peu partout. Un seul lien les unit : elles ont toutes eu affaire à des organismes d'adoption, d'aide à l'enfance et Frank va y mettre les pieds.
Il découvre que ces filles ont tourné des films pornographiques qui se terminent par leur mise à mort...
Dès lors, Frank n'aura de cesse de poursuivre un employé d'une agence d'aide à l'enfance, mais il n'a aucune preuve contre ce type. Et, une fois encore, il n'hésitera pas à sortir de la légalité pour éviter qu'une nouvelle jeune fille ne connaisse le même sort que celles qui l'ont précédée...
Un thriller qui se lit vite malgré ses 550 pages et la difficulté qu'on peut éprouver à comprendre les magouilles de la police et ses relations avec la mafia...
PS Ceux qui ont lu Ellory peuvent-ils me dire si on retrouve Frank Parish dans d'autres romans de l'auteur?