Célestine de Sophie Wouters
Une fois encore, je vais à contre-courant. Alors que j'ai lu pas mal d'avis dithyrambiques au sujet de ce livre, je n'ai pas aimé cette lecture !
C'est le premier roman de Sophie Wouters, peintre belge, et j'ai l'impression qu'il n'a pas été bien travaillé.
Il n'y a pas de chapitres, c'est déjà une chose qui me gêne. Je trouve que le roman est découpé sans réflexion.
Célestine est née après que ses parents se soient tués dans un accident de voiture. Elle a été confiée à une tante qui n'a jamais eu d'enfants (elle ne voulait pas s'encombrer de ça ! ).
Célestine n'est pas malheureuse chez ces gens qui, petit à petit, vont s'attacher à l'enfant, mais à leur façon à eux.
17 ans plus tard, l'adolescente se retrouve devant la cours d'assises des mineurs. Mais que s'est-il passé pour qu'elle soit jugée pour un crime? Le lecteur l'apprendra petit à petit. La Cour ne le saura jamais puisque Célestine se tait.
Je n'ai vraiment pas compris pourquoi elle n'explique pas le crime, pourquoi elle reste bouche cousue.
La fin est plutôt bâclée... Une déception pour moi qui attendait beaucoup de ce bouquin.
Quans je lis des pavés, je me dis souvent qu'on pourrait supprimer une ou deux centaines de pages. "Célestine" ne compte que 125 pages. Je pense, cette fois, qu'il en manque quelques-unes...
Avec ce livre court, je participe au challenge "Bonnes nouvelles" du blog "Je lis, je blogue".