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D'un livre à l'autre
18 janvier 2017

La grange de Rochebrune de Françoise Bourdon

La grange de Rochebrune par Bourdon

Dans les romans dits "du terroir", on retrouve souvent les mêmes ingrédients : une exploitation agricole, une belle-mère acariâtre, des amours perturbés, la guerre et le départ des hommes, leur retour transformé, etc...

On les retrouve aussi dans "La grange de Rochebrune", 9e roman que je lis de l'auteure, roman qu'elle résume ainsi : "histoire d'enfance au parfum de lavande et de secret". Et des secrets, c'est vrai qu'il y en a, comme dans toutes les familles. Aujourd'hui  encore, je suppose...

1917 : Antonia, jeune mariée, vit seule avec ses beaux-parents. Son mari est parti à la guerre, la laissant dans la ferme familiale située aux confins des Baronnies. Antonia, qui n'est pas du tout appréciée par sa belle-mère, travaille comme un homme. Ce qu'elle préfère, c'est "l'or bleu" : cette lavande au doux parfum qu'elle cultive. 

Son mari, Pierre revient de la guerre transformé. C'est maintenant "une gueule cassée" qui se referme sur ses blessures tant physiques que morales. 

Après la naissance de Valentine, il décide de développer la culture de la lavande pour laquelle Antonia développe une vraie passion.

Et puis, c'est de nouveau la guerre, l'Occupation, l'appel à la résistance et le départ de Ludovic, un gars du village qui deviendra le correspondant de guerre de Valentine qui tombe amoureuse d'un Résistant. 

Ludovic se retrouve travailleur dans une ferme en Allemagne où Else, la maitresse des lieux, lui fait les yeux doux. Elle a perdu une petite fille (sans doute euthanasiée par les nazis parce qu'elle était trisomique) et n'a qu'une idée en tête : la remplacer, même si elle prend des risques en poursuivant une relation avec un Français. C'est l'occasion ici, pour l'auteure, de parler des "lebensborn", ces maternités nazies. 

La guerre est loin maintenant et la désertification se poursuit dans les villages : les jeunes préfèrent partir en ville. Les temps changent et Alexis qui travaille et vit avec sa mère, Valentine, ouvre son exploitation au public tandis que les plans de lavande sont atteints par les phytoplasmes...

Voilà un roman très complet, que j'ai beaucoup aimé, qui commence en 1917 pour se terminer en 2007.

Citation provençale retenue : "Au chaudron des sept douleurs, nous avons tous notre écuelle."

 

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Commentaires
A
Je ne connais pas l'auteure sauf de nom. Mais j'aime encore lire ce genre de roman à l'occasion. Je le note.<br /> <br /> Bon week-end Phil
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E
Les romans du terroir, ce n'est vraiment pas mon truc, je passe donc sans regret. Bonne journée.
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M
Bonjour Philou,<br /> <br /> Je viens de terminer le livre dont je t’ai parlé de cette auteure.<br /> <br /> Je ris, c’est presque la même histoire, c’est pour cela que je ne lis pas souvent cette auteure, c’est un cadeau, de Noël, je l’ai lu avec plaisir, ce sont toujours à peu près les mêmes histoires.<br /> <br /> Ce sont des livres bonbons.<br /> <br /> Bonne et douce journée.
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K
tu avances bien dans tes lectures ! bonne journée
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