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D'un livre à l'autre
31 août 2011

On peut se dire au revoir plusieurs fois de David Servan-Schreiber

davidVoici le dernier livre que j'ai lu pendant mon voyage. "On peut se dire au revoir plusieurs fois" n'est pas un roman mais un livre-testament que nous laisse le célèbre médecin qui a contracté un cancer du cerveau en 1992.

19 ans qu'il se battait contre un cancer qui l'a finalement emporté en juillet dernier décevant, sans doute beaucoup, tous les gens qui croyaient en lui et en ses méthodes "anticancer". Il faut avoir vraiment foi en ses conseils pour continuer à les suivre maintenant. Le médecin craignait que son propre cas ne nuise à l'efficacité de son message. C'est pourquoi il a écrit ce dernier livre très touchant.

Dans son livre, David Servan-Schreiber nous explique son parcours mais son message se veut aussi espoir. Il a quand même survécu à sa maladie pendant 19 ans au lieu des 6 qui lui étaient prédits. Il continue à prôner les bienfaits d'une alimentation équilibrée exempte de pesticides dans laquelle on ne néglige pas les fruits et légumes, la méditation et les exercices physiques.

Un livre touchant pas larmoyant qui a pour but d'encourager les gens à vivre mieux.

" Qu'est d'autre la santé que la résultante d'un fonctionnement harmonieux et équilibré de tous les systèmes qui constitutent l'organisme? Quand ce fonctionnement se détraque, il ne sert à rien de s'acharner sur l'organe qui a l'air de flancher, le foie, le coeur, le sang, etc. Il faut chercher à restaurer l'équilibre de l'ensemble."

En ce qui concerne la maladie des artères coronaires, "la preuve a été apportée que 30 min de vélo d'appartement, cinq fois par semaine, étaient plus efficaces que la pose d'un stent!".

Ce que David S-S veut (ou voulait) c'est que chacun se rende compte qu'il peut faire quelque chose pour lui-même, que nous pouvons prendre notre vie en mains et vivre mieux.

Je pense que même s'il a fini par succomber à son cancer, le célèbre docteur reste un exemple à suivre.

 

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Commentaires
P
Sujet sensible et difficile. Du bon sens et du positivisme, cela ne peut que faire du bien.
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M
Il a l'air dur ce livre. Je préfère passer mon chemin, ça me rappelle de mauvais souvenirs.
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G
Je reste perplexe devant le personnage et ses méthode, sachant que cette fichue maladie atteint tout le monde... Il se disait gueri...(si j'ai bien suivi l'histoire)... Il aurait mieux valu parler de rémission.<br /> J'ai testé d'autres de ses méthodes sans succès, ce qui ne prouve rien, j'en conviens !!!
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L
Tu es carrément dur avec ce monsieur dis donc !<br /> <br /> Il avait un cancer du cerveau, le genre de cancer dont on meurt généralement dans les deux ans, et lui il a réussit à tenir 19 ans. Alors ses conseils me semblent bons, très bons même.<br /> Mes profs - j'étudie la médecine - disent que ses arguments sont donnés à tous les malades du cancers, car n'importe qui sait très bien que la nourriture influence clairement ce qui se passe dans notre corps. Alors si celui-ci est malade ça semble logique de faire encore plus attention à ce qu'on mange : le corps à autre chose à faire dans ces cas qu'éliminer les 800 calories d'un repas chez macdonald qui n'apporte absolument rien de nécessaire a l'organisme... Après c'est vrai que tant que l'envie de se battre est là, on peut faire des miracle. <br /> <br /> Je ne pouvais pas faire autrement que réagir.<br /> Un cancer, ce n'est pas n'importe quelle maladie. C'est difficile à soigner, sans oublier que quand la tumeur se trouve dans certains endroits - comme le cerveau - on ne peut pas faire grand chose : c'est trop dangereux d'opérer... N'avoir plus de tumeur c'est certes bien, mais si on perd par la même occasion une partie importante du cerveau, est-ce que ça en vaut vraiment le coup ?
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M
Je ne sais pas s'il a vraiment déçu ou bien si ses "méthodes" de l'art de vivre et de lutter sont quelques peu décevantes, parce que lorsqu'on est atteint d'une cancer à 19 ans, mourir à 50 est quand même à noter...Je crois que grâce à son positivisme il a fait reculer sa maladie et cela lui a permis de retarder l'ultime. Comme tu dis il reste un exemple, il était quelqu'un de vrai et c'est ce qui fait sa force et sa richesse. <br /> Je sais qu'il a été un modèle pour une personne très très très proche de moi et ça l'a aidée les derniers mois de sa vie ... j'ai vu la différence et seulement pour cela je l'en remercie. Merci Monsieur !
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