La commode aux tiroirs de couleurs d'Oivia Ruiz
Le bandeau attaché à ce livre indique "Le roman phénomène". Ah bon ! Pourquoi? Parce que 300 000 exemplaires ont été vendus? Ben, quand on est connu, c'est plus facile, non?
Ce n'est pas que je n'ai pas aimé ce livre, mais j'en attendais plus vu l'engouement des lecteurs (lectrices? fans?).
C'est l'histoire d'une vie, d'un exil aussi, d'une adaptation pas toujours facile, mais j'aurais aimé avoir plus de détails sur l'Espagne au temps de Franco. Olivia Ruiz y fait, finalement, peu allusion. Je ne connais pas grand-chose de cette époque difficile en Espagne et j'aurais voulu apprendre des choses sur cette dictature.
Tel n'était sans doute pas le but de l'auteure qui livre ici les secrets qui ont réuni plusieurs générations de femmes entre l'Espagne et la France.
"Abuela" (grand-mère en espagnol) vient de mourir et lègue à sa petite fille sa commode aux tiroirs de couleurs qui contiennent tous les secrets de l'aïeule.
En une nuit (seulement !), la petite-fille (quasi inexistante dans le récit, je ne me souviens même pas de son prénom) va découvrir la vie et les secrets de son aïeule et ainsi découvrir ses origines.
Bon, c'est tout. Je n'ai pas été ému par le récit et par les malheurs qui arrivent aux protagonistes. Je suis un peu resté sur ma faim. J'aurais voulu un roman un peu plus fouillé, mais il a plu comme ça à des...milliers de lecteurs.
La fin est plutôt inattendue. On est même en droit de se demander ce qu'elle vient faire là. Elle ne m'a pas déplu contrairement à d'autres lecteurs.