Le garçon au sommet de la montagne de John Boyne
Quand on lit le deuxième roman d'un auteur et qu'on a adoré le premier, on ne peut que comparer. Je n'ai pas retrouvé ici l'émotion que j'ai ressentie dans "Le garçon en pyjama rayé", mais ce roman ne manque pas d'intérêt pour autant.
Une fois n'est pas coutume, je commencerai par un extrait du livre; celui-ci se trouve à la toute fin du livre : "C'est l'histoire d'un garçon dont le coeur était rempli d'amour et de droiture, mais que le pouvoir avait corrompu. L'histoire d'un garçon qui avait commis des crimes avec lesquels il serait obligé de vivre toute sa vie. Un garçon qui avait fait du mal à ceux qu'ils aimaient et pris part à la mort de ceux qui ne lui avaient jamais montré que gentillesse; un garçon qui avait sacrifié le droit de porter son nom et qui devrait le reste de sa vie s'efforcer de le regagner. L'histoire d'un homme qui voulait trouver le moyen de racheter ses actes et qui n'oublierait jamais les paroles d'une bonne nommée Herta : "Ne fais jamais semblant de ne pas savoir ce qui se passait. Ce serait le pire de tous les crimes..."
Pierrot a 7 ans en 1936. Son père, un Allemand, ne s'est jamais remis de la première guerre et s'est jeté sous un train. Sa mère, une Française, est morte de la tuberculose.
Après un petit séjour dans un orphelinat, il est envoyé chez sa tante qui est gouvernante dans une maison au sommet d'une montagne : le Berghof, la résidence d'Hitler.
Au contact de celui-ci, le garçon va changer du tout au tout...
Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler.
Et comme j'ai commencé par un extrait, je vais terminer ce billet par un autre : "Que t'est-il arrivé, Pierrot? Tu étais si gentil quand tu es arrivé au Berghof. Est-il donc si facile de corrompre un innocent?"