On reconnait le bonheur au bruit qu'il fait en s'en allant de Marie Griessinger
Dans les titres, le mot "bonheur" m'attire presque autant que les mots "livre, libraire, librairie ou bibliothèque". En lisant ce titre à rallonges, le lecteur sait, de suite, que ça ne sera pas une lecture marrante. J'aime les livres tristes...
Mais, je ne dois pas être fait pour les autobiographies. Je les trouve souvent sans intérêt pour le lecteur s'il ne fait pas partie des proches de l'auteur.
Ce livre m'a permis de connaitre une maladie proche d'Alzheimer ou de Parkinson : "la maladie à corps de Léwy", une maladie très handicapante, mais laquelle ne l'est pas?
J'aurais pu apprécier cette lecture si Marie Griessinger avait raconté la descente aux enfers de son père d'une autre manière, mais les chapitres très très courts et sautant sans cesse d'un lieu à un autre, d'une année à une autre, empêchent, selon moi, d'entrer vraiment dans le récit. Je n'ai ressenti aucune émotion à la lecture de ce bouquin qui porte pourtant sur un sujet grave.
Remettons tous ces chapitres dans un ordre chronologique et, peut-être, l'intérêt pour cette histoire sera-t-il rehaussé...