La fille qui n'aimait pas les fins de Yaël Hassan
Yaël Hassan est censée écrire pour la jeunesse, et moi, qui ne suis plus de première jeunesse, j'aime ses histoires, son style, ses mots qui touchent, l'émotion qu'elle arrive à créer.
Dans "La fille qui n'aimait pas les fins", l'auteure renoue avec un de ses sujets de prédilection : les relations entre une personne âgée et un enfant.
Maya adore les livres. Sa mère ne peut pas lui acheter tous les bouquins qu'elle veut; elle l'emmène donc à la bibliothèque.
La jeune fille n'aime pas les bibliothèques car elle est obligée de rendre les livres empruntés.
Maya a une habitude un peu bizarre : elle ne lit pas les livres jusqu'au bout. Avant d'arriver à la fin de l'histoire, elle glisse un signet à l'endroit où elle abandonne le récit. Pourquoi? C'est un des mystères du bouquin. Je ne vous dévoilerai pas le secret de Maya.
A la bibliothèque, Maya rencontre Manuelo, un homme âgé, écrivain (mais ça Maya ne le sait pas) avec qui elle va nouer des rapports d'amitié. La rencontre n'est pas fortuite mais ça Maya ne le sait pas non plus...
Comme d'habitude, je me suis laissé piéger par Yaël Hassan, j'ai dévoré le bouquin très très vite et j'ai beaucoup aimé.
On y retrouve des sujets de réflexion : les familles recomposées, la perte d'un parent, d'un fils, les brouilles familiales, la place de la littérature.
LIvre lu dans le cadre du challenge "littérature jeunesse" de Muti. Challenge terminé et réussi : 20/20. Je m'inscrirai pour la prochaine session.
Et voilà le premier livre lu dans le cadre de mon challenge "Lire sous la contrainte" avec, cette fois, comme contrainte : un pronom relatif.