Résurrection de Giacometti/Ravenne
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En ce weekend pascal, j'ai lu "Résurrection", ça ne pouvait pas mieux tomber ! Mais attention, il ne s'agit pas du tout de la résurrection de Jésus-Christ, mais de la résurrection du héros (que l'on croit mort dans le tome précédent, si j'ai bien compris).
Si vous voulez lire la "saga du soleil noir", ne faites pas comme moi : commencez par le premier tome. Dans celui-ci, par exemple, les auteurs font référence à des événements ayant eu lieu précédemment. Et même si ce tome peut se lire indépendamment, c'est bien de savoir ce qui est arrivé au héros avant.
Je dois dire que je suis un peu déçu par cet opus. Si les faits historiques relatés sont réels, l'enquête menée par Tristan Marcas m'a moyennement intéressé. Je n'ai pas été embarqué par l'intrigue, à savoir la recherche du linceul de Turin pour le compte des Allemands.
Nous sommes, en effet, pendant la deuxième guerre, et Tristan, spécialiste en histoire de l'art, policier franc-maçon, est chargé par Himmler de retrouver le Saint-Suaire qui aurait un pouvoir secret qui pourrait donner l'immortalité aux nazis.
Les auteurs baladent leurs lecteurs, par l'intermédiaire de Marcas, d'Allemagne en Italie, de Berlin à Rome, du Vatican à un monastère où, à chaque fois, notre héros (immortel comme dans tous les thrillers) affrontent le danger afin de retrouver le linceul du Christ et gagner son passeport pour la liberté...
Un voyage entre l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste où on rencontrera tous les monstres qui ont fait l'histoire de cette époque...
Si ce tome peut donner envie de lire l'opus suivant, moi, il m'a plutôt donné envie de lire le précédent "La relique du chaos".
J'ai bien aimé les différents références à l'Histoire et donc aux faits avérés comme le fait que le Saint-Suaire a bien été mis hors de portée des Allemands en 1939, qu'en 1943, les SS se sont rendus au sanctuaire de Montevergine afin de récupérer la relique, que Pie XII a bien commandé une séance d'exorcisme contre Hitler. Les auteurs font également référence au château d'Hartheim, un centre d'extermination peu connu en France. Les nazis y ont assassiné 270 000 handicapés.
Dans ce roman, on rejoint aussi l'essai que j'ai lu dernièrement : "Monuments Men" sur les œuvres d'art, volées par les nazis, par milliers. On y apprend pas mal de choses.