En Arden de Mathilde Hug
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Je remercie Audrey de m'avoir envoyé ce livre même si c'est un rendez-vous manqué...
Je pensais avoir déjà lu Mathilde Hug, mais il s'agit de son premier roman. C'est Nathalie Hug que j'ai déjà lue. J'ignore si elles sont un lien de parenté...
Déjà la couverture (que certains qualifieront de poétique) m'a fait tiquer. Je me demandais bien à quoi m'attendre. Puis, le titre "En Arden", Arden? C'est quoi, ça?
Le livre commence avec la légende de Saint-Hubert. Pourquoi? Rien à voir avec l'histoire !
L'histoire part un peu dans tous les sens et l'auteure passe souvent du coq à l'âne dans un même chapitre, ce qui m'a dérangé.
L'héroïne, c'est Julie, son ménage bat de l'aile, elle est assistante dans une compagnie de théâtre qui essaye vainement de monter Macbeth et elle prend un amant qui part à l'étranger pour au moins six mois. Elle a une amie, Sophia, qu'elle retrouve en soirée.
A la même époque, à Paris, la police blesse à mort un jeune garçon. Des émeutes éclatent et éclaboussent sa rue et son appartement.
Mathilde Hug nous parle donc de sa vie de couple, de son amant qui lui redonne gout à la vie puis lui manque intensément, des violences policières, du droit des femmes, de leur place dans la société toujours dirigée par les hommes et analyse la pièce de Shakespeare, tout ça dans ce qu'on appelle, chez nous, un melting-pot.
J'ai abandonné ce livre 100 pages avant la fin. Il me tombait des mains !
Ne vous fiez pas à mon avis, celui d'Audrey est nettement plus positif et elle va beaucoup plus loin que moi dans ses réflexions. De plus, si les avis sont peu nombreux sur Babelio, ils sont tous positifs. Une fois de plus, je suis passé à côté d'un livre que tous les lecteurs (lectrices?) ont aimé.
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