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D'un livre à l'autre
12 janvier 2025

Les saules de Mathilde Beaussault

Je remercie Babelio et ses masses critiques spéciales pour l'envoi de ce livre. 

 

Mathilde Beaussault est bretonne, fille d'agriculteurs. Elle dit avoir trouvé dans ses origines la matière de son son roman. "Les saules" est son premier roman. 

 

Je dois dire que j'ai eu du mal avec le style de l'auteure puis je m'y suis habitué. J'ai eu assez de mal à entrer dans le récit et, au final, j'ai bien aimé ce roman. 

 

L'atmosphère de ce livre m'a fait penser à Cécile Coulon, une auteure avec laquelle j'ai du mal. L'atmosphère est lourde, comme dans "Une bête au paradis", peut-être parce que l'histoire se passe dans un milieu rural paysan. 

 

L'héroïne, c'est Marie, la fille du pharmacien du village (un type qui n'est vraiment pas aimé dans le village). Elle a 17 ans et, pour le dire platement, le feu au cul ! Un jour, la voilà enceinte. Elle donne rendez-vous au père de l'enfant. Le lendemain, on la retrouve morte au bord d'une rivière (une coulée) ! 

 

Il y a une autre héroïne : Marguerite, une fillette de 10 ans, un peu spéciale, qui ne parle pas beaucoup, mais a toujours les yeux et les oreilles partout. Elle a vu Marie, morte, au bord de l'eau, mais dans un premier temps n'a rien dit à personne. 

 

Marguerite fait partie intégrante du récit. On la retrouve à l'école où elle est la tête de Turc de ses camarades, à  courir par monts et par vaux avec son copain Victor, lui aussi un peu arriéré, chez elle, au milieu de ses parents un peu rustres et avec sa tante qui s'est sortie de ce milieu paysan. (Je ne comprends pas pourquoi l'auteure a dépeint la gamine de cette façon : sale, les cheveux hirsutes, gras, les vêtements pas lavés???)

 

Une enquête s'ouvre évidemment et plusieurs habitants du village sont interrogés par la police. C'est comme une conversation téléphonique : le lecteur n'a que les réponses des gens interrogés, pas les questions de la police. Un procédé un peu spécial. 

 

Alors que l'enquête va être bouclée et que le meurtrier court toujours, un élément va déclencher la perte du tueur...

 

Je vous fais part de deux choses : 

 

- la première, c'est que j'ai deviné la fin très tôt (même si je n'avais pas le nom du meurtrier et pour cause, il n'apparait qu'à la fin du récit)

 

- la deuxième : je suppose qu'il est possible de faire une recherche ADN sur un embryon afin de trouver le père de l'enfant et donc, dans ce cas-ci, le meurtrier, mais l'auteure n'en parle pas (d'après un lecteur sur Babelio, l'histoire se déroule en 1984, année des premiers tests ADN, un procédé pas encore utilisé par la police)

 

En résumé : un récit qui a eu du mal à s'installer, mon avis a changé au cours de la lecture, une fin un peu évidente mais, dans l'ensemble, un roman qui n'est pas mal...

 

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Commentaires
E
Une découverte qui te sors de tes habitudes, j'aime beaucoup la couverture mais pour l'instant je dois essayer de me remettre à lire à un bon rythme, essayer de faire baisser ma PAL et ne pas trop en acheter car ma maison est beaucoup plus petite qu'avant :)
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B
Une belle chronique ! Je le note pas car j'ai lu celui de Cécile Coulon. En ce moment, j'ai envie de livres plus sereins.<br /> Doux après-midi à toi et très bonne continuation dans tes lectures.<br /> Amitiés.<br /> Bernadette.
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A
Vu la somme de ce que j'ai à lire, je ne pense pas tenter sauf à tomber dessus par hasard :)
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M
Je ne suis pas plus tentée que ça...vu ma pile mais pourquoi pas le noter
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K
Le 'rural noir', mouais.
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