Je suis devenu le parent de mes parents de Vincent Valinducq
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Je ne connais pas Vincent Valinducq qui, parait-il, tient une rubrique médicale dans l'émission "Télé matin".
C'est une amie qui m'a prêté ce livre, car c'est finalement ce que nous devenons, lorsque nos parents vieillissent, le parent de nos parents !
C'est admirable ce qu'ils ont fait, Vincent, son frère et leur père, mais je n'adhère pas tellement à cette démarche.
La mère de Vincent a commencé une maladie apparentée à l'Alzheimer à 50 ans. Pendant 14 ans, les trois hommes de la maison se sont occupés d'elle, jour et nuit, alors qu'elle déclinait année après année. Le père a longtemps refusé que des aides étrangères viennent à domicile avant d'abdiquer par épuisement.
Pendant 14 ans, ils n'ont plus eu de vie, constamment au service de la malade, constamment sur le qui-vive, le téléphone allumé de peur de rater un appel. C'est admirable, je le répète, mais ils ont tous souffert autant que la mère. 14 ans de souffrances physique et morale, de peur, de pleurs, d'insomnies, d'épuisement total.
Alors, chacun pense ce qu'il veut, mais moi, je ne dirai qu'une chose : vive l'euthanasie ! J'ai d'ailleurs signé les papiers pour qu'une telle horreur ne m'arrive pas. Je veux finir mes jours dans la dignité sans souffrir pendant des semaines, des mois ou des années !