La constance du prédateur de Maxime Chattam
J'ai lu 16 romans de Maxime Chattam et puis, il y a 4 ans, j'ai lu "Le signal" et je me suis fâché avec Chattam; je me suis dit que lui et moi, c'était fini ! Le fantastique poussé à l'extrême ne m'attire pas du tout !
Et puis, ma sœur m'a prêté "La constance du prédateur" en me disant qu'il s'agissait d'un thriller tout à fait normal. En fait, c'est une enquête de Ludivine Vancker et j'avais beaucoup aimé les 3 précédentes. Je me suis donc laissé tenter et j'ai bien fait !
J'ai beaucoup aimé ce thriller très prenant et très crispant !
Un photographe découvre, dans une mine abandonnée, le cadavre de 17 femmes. Un tueur en série que les enquêteurs nommeront Charon, le passeur des morts est donc passé par là. La signature de ce dernier : une tête d'oiseau qu'il insère à l'intérieure de ses victimes. Ces dernières sont mortes dans les années 70/80.
Ludivine Vancker, profileuse de talent, se lance donc sur la piste du tueur, sans doute un type d'une soixantaine d'années.
Mais l'enquête envoie les policiers dans une autre mine où, cette fois, c'est 42 cadavres qui sont mis à jour : hommes, femmes, enfants ont été tués et abandonnés là. Ces gens sont là depuis environ 80 ans !
Comment est-ce possible? Il y aurait donc deux tueurs qui ont sévi à une quarantaine d'années de distance??? Cela semble évident, mais le même ADN se retrouve sur chaque corps...
Un tueur qui aurait 100 ans? Impossible ! Et pourtant, la science ne peut pas se tromper !
La science, non, mais les enquêteurs oui...
Pour résoudre cette affaire, Ludivine devra plonger dans l'âme d'un monstre...
Me voilà réconcilié avec Maxime, mais dorénavant, j'éviterai ses romans fantastiques.