La nuit des pères - broché - Gaëlle Josse, Livre tous les livres à la FnacPour l'instant, je lis des livres que je n'ai pas choisis : des SP, des romans offerts ou prêtés. 

Ça faisait un moment que je voulais découvrir Gaëlle Josse et un collègue m'a offert "La nuit des pères". 

Bon, je m'en doutais, mais nous n'avons pas les mêmes gouts ! 

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé l'histoire, mais je me suis ennuyé la plupart du temps : c'est long, lent, il ne se passe rien. C'est ce que j'appelle de l'introspection. Le roman compte 173 pages et j'ai mis près de 3 jours pour le lire, ce qui ne m'arrive jamais. 

Isabelle a, un beau jour, tout quitté, elle étouffait et ce qu'elle voulait surtout c'était s'éloigner de son père, un père qui n'a jamais été câlin ni aimant ni attentionné. 

Son frère Olivier est resté dans leur village natal des Alpes. Il n'a pas souffert comme Isabelle : son père n'a pas eu le même comportement avec lui. 

Leur père était guide de montagne et les laissait seuls avec leur mère plusieurs jours parfois. Il se consacrait entièrement à son métier, sa passion. 

Mais voilà, le père commence à perdre la mémoire et Olivier sollicite sa soeur. Elle revient au village après plusieurs années d'absence. Les retrouvailles lui font peur...

Un jour, le père se confie à ses enfants. Il leur raconte un épisode de sa vie dont il n'a jamais parlé à personne hormis à sa femme décédée des années plus tôt. 

Et c'est là que le roman devient intéressant. Le lecteur sait qu'il y a un secret enfoui quelque part, mais il ne sait rien avant la révélation...

L'écriture est belle, je ne vais pas le nier. L'histoire tient la route. On peut se mettre à la place des différents protagonistes et comprendre leur vie et leurs réactions : Isabelle, Olivier et, bien sûr, le père. Mais, moi, il me faut de l'action, pas du sur-place ! 

De plus, l'écriture à la 2e personne du singulier (Isabelle puis Olivier s'adressent à leur père à travers le récit) m'a quelque peu déconcerté. 

Une lecture en mi-teinte donc...