Avec ce livre, je renoue avec Tatiana de Rosnay qui m'a déçu à quelques reprises (voir "A l'encre russe", par exemple).
J'ai adoré les deux tiers du roman, que j'ai lus à toute vitesse tant j'avais hâte de retrouver les personnages principaux que l'auteure a su rendre attachants.
Il y a Célestine, bien sûr, qui crèche sous une porte cochère à la rue du Bac.
Et puis, il y a Martin Dujeu, fils d'avocat, élevé par celui-ci après la mort accidentelle de sa mère, 18 ans, qui a raté son bac pour la 2e fois et qui rêve d'être écrivain. Il écrit d'ailleurs un roman, mais seul son meilleur ami est au courant.
Martin s'intéresse à Célestine, la SDF. Il l'approche, lui donne quelques pièces, de la nourriture,... Et la grande gueule se laisse apprivoiser par le gamin. Elle lui confie son carnet intime. Lui, il lui confie son manuscrit qu'elle montrera à un ami éditeur...
Avant de mourir, Célestine veut exaucer trois voeux de Martin...
Un roman qui arrache facilement quelques larmes (si on est quelque peu sensible) par les sentiments qu'il fait ressentir à ses lecteurs (pour les deux premiers tiers en tout cas).
Comme vous l'aviez compris, je n'ai pas trop adhéré à la 3e partie du récit ni au dénouement. Un roman que je recommande quand même !