Je commence à croire que les romans de Sandrine Collette ne sont pas faits pour moi.
J'avais bien aimé "Six fourmis blanches", pas trop aimé "Et toujours les forêts", pas aimé du tout "Un vent de cendres" et me voilà très déçu de "Il reste la poussière".
Si certains ont apprécié ce roman (classé à tort dans les polars), je peux comprendre, car je ne le trouve pas mauvais, mais je n'ai pas adhéré du tout.
L'intrigue n'est pas très intéressante et les personnages pas du tout attachants. La mère est même odieuse; je l'ai détestée du début à la fin. Par contre, le personnage principal, le petit, le cadet de la famille est un être bon et attachant.
L'histoire se passe en Patagonie au milieu des boeufs et des moutons. Les moutons sont les seuls revenus de la famille. Quelques boeufs apportent également un peu d'argent, mais la mère boit le peu d'argent qu'elle gagne. Elle perd également en jouant dans un café !
Elle a tué son mari et a raconté qu'il l'a quittée. Point final. On n'en parle plus !
Elle a 4 enfants, ce qui veut dire 8 bras pour faire le travail : tondre les moutons, par exemple. Les ainés sont jumeaux et ont pris les deux suivant en grippe : le débile et surtout le petit qui se fait régulièrement tabassé ! La mère reste indifférente; elle ne voit rien !
Un jour, celle-ci perd un de ses fils au jeu. C'est sûrement une bonne chose pour lui.
Quant au petit, il part, un jour, à la recherche des chevaux qui se sont échappés et revient avec une grosse surprise qui devrait changer leur existence...
C'est long, j'ai failli abandonner mille fois, mais je voulais quand même savoir ce qu'il allait advenir du petit. Je n'ai pas aimé l'écriture; l'intrigue ne m'a pas accroché; ça manque de punch, d'actions, de dynamisme.
Bon, il me reste 2 romans de Sandrine Collette dans ma PAL. S'ils ne me plaisent pas plus, ce sera encore une auteure que je jetterai aux oubliettes !
