Les bénéfices engrangés par plusieurs recueils de nouvelles partent vers les restos du coeur, l'UNICEF,... Ici, ils seront reversés à l'Unafam pour soutenir les familles touchées par les troubles psychiques. 

Et donc, pas de surprises, les nouvelles parleront de la santé mentale : bipolarité, dépression, anxiété, addictions, schizophrénies,...

- Le premier texte a été écrit par Olivier Adam. De cet auteur, j'ai déjà lu "A l'ouest", "La tête sous l'eau", "Passer l'hiver" et le célèbre "Des vents contraires". Je dois dire que je n'accroche pas trop à cet auteur. 
Ici, il nous livre une nouvelle ayant pour thème la bipolarité : le héros voit arriver chez lui son beau-frère bipolaire...

- Je ne connais pas Emmanuelle Bayamack-Tam qui a pourtant déjà publié une dizaine de livres. Elle nous raconte l'histoire émouvante d'une petite fille qui restera une petite fille toute sa vie. 

- Karine Giebel est une de mes auteures préférées. Je la rencontre souvent dans les recueils de nouvelles, un genre dans lequel est excelle. Son héroïne a un fils qui ne souffre d'aucune maladie mentale, il souffre tout simplement, il est Hikikomori ! (Les Hikikomoris sont des hommes qui vivent reclus chez eux depuis plus de 6 mois, comptant généralement sur leurs parents pour survivre.)

- Les recueils de nouvelles permettent parfois de découvrir des auteurs et donnent parfois envie de continuer à les découvrir. Ce n'est pas le cas ici. Emilie Guillaumin a fait des études de lettres et de criminologie; elle a passé 2 ans dans l'armée de terre française. Elle nous livre ici un texte intitulé "La fabrique des fous", un texte qui m'a laissé perplexe. 

- Je ne connais pas non plus Violaine Huisman et je n'ai pas vu où elle voulait en venir en comparant des SDF avec sa mère atteinte de troubles bipolaires. 

- Je ne connais pas non plus Aurélie Jeannin. J'ai trouvé son texte "Sous le feu" très décousu. 

- Julia Kerninon est docteure en littérature américaine. Elle nous parle ici de dépendance à l'alcool qui, petit à petit, mène à la folie. 

- Je n'ai pas encore lu Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dionysos. Sa nouvelle oscille entre le réel et son imagination. 

- Je n'ai rien compris à la nouvelle d'Anaïs Vanel qui s'adresse à quelqu'un qui est parti.

Je suis plutôt déçu par ces nouvelles. Je m'attendais à autre chose, des textes forts sur la folie, sur les maladies mentales. Je n'ai pas trouvé mon compte dans ce recueil. 

Selon moi, les trois premiers textes sortent du lot avec une préférence pour "La flèche noire" d'Emmanuelle Bayamack-Tam.