L'envers du décor de Tatiana de Rosnay
Voici un recueil dont la plupart des nouvelles ont déjà été publiées dans des recueils, des revues ou autres. Elles ne sont donc pas inédites et ne suivent pas un fil conducteur (aucun lien entre elles).
Comme souvent avec les nouvelles, il me manque quelque chose à la fin, une chute inattendue, un étonnement que je n'ai pas retrouvé.
Sinon, les textes sont bons, les histoires intéressantes, captivantes.
Pour les amateurs du genre.
- La première nouvelle donne son titre au recueil. Une actrice adulée qui doit jouer le rôle de Lucrèce Borgia pour la dernière fois, sur scène, avant les vacances, reçoit un roman qui n'est pas encore sorti. Elle le commence et est bouleversée. Ce livre la raconte, elle. Qui peut donc la connaitre si bien?
- "L'étagère du haut" est un hymne à la lecture.
- Une nouvelle tatie Danièle dans "Le parfait", un dessert parfait pour un mariage !
- "Conversation impossible" n'est pas une nouvelle, mais une rencontre avec l'écrivaine Daphné du Maurier à qui il ne faut surtout pas parler de "Rebecca" !
- "Lady Landifer" est une longue nouvelle en plusieurs parties. Une jeune femme passe un casting pour une représentation théâtrale unique, une seule représentation...
- Tatiana de Rosnay emmène ses lecteurs dans un Paris qui a beaucoup changé en quelques décennies dans "Le zouave".
- Une fête d'anniversaire si bien préparée ne se passe pas comme prévu. C'est dans "Trouble-fête".
- Une petite fille s'inquiète d'une lettre que son institutrice a envoyée à sa mère. C'est dans "La lettre de Miss Sebold".
- Autre lettre dans "Madame", celle qu'une personne envoie à celle pour qui elle fantasme.
- Mais que veut dire le mot "Modigliani" pour une petite fille qui a une "Tête en long", titre de la 9e nouvelle?
- Une nouvelle très spéciale : "Les mots qui sont ma prison" où l'auteure écrit à la 2e personne du singulier, ce que je n'aime pas.
- La dernière, "Jaguar" parle de viols...