Un vent de cendres de Sandrine Collette
Sandrine Collette s'est fait un nom dans le monde des auteurs de polars. D'elle, je n'avais lu que "Six fourmis blanches" que j'avais bien aimé.
Me voilà lancé dans "Un vent de cendres" sans rien connaitre de ce livre qui a fait suite à son premier roman "Des noeuds d'acier", grand prix de littérature policière en 2013. Je n'ai pas (encore) lu le précédent, mais alors, celui-ci, je ne l'ai pas aimé du tout.
L'histoire commence de manière sanglante, continue à la manière d'un livre pour ados, s'éternise même si elle ne fait que 250 pages et se termine en eau de boudin. Je n'ai pas adhéré du tout !
Quelques jeunes gens vont passer une semaine de leurs vacances à faire les vendanges dans le domaine de Vaux. Les patrons sont plutôt barjos et l'ambiance est bizarre.
Octave et Andreas ont eu un accident de voiture 10 ans auparavant. C'est Andreas qui conduisait et il a tué sa femme, Laure. Il ne s'en est jamais remis et vit cloitré dans sa chambre où il peint des toiles avec son sang. Octave s'en est sorti défiguré.
Parmi les saisonniers, il y a Camille, une fille qui ressemble terriblement à Laure. Les deux hommes sont subjugués par sa présence (Andreas qui ne sort pas de sa chambre l'observe par la fenêtre). Quant à elle, elle éprouve une certaine attirance pour le balafré.
Elle se dispute d'ailleurs avec son frère Malo à cause de ça. La nuit qui suit la dispute, le jeune homme disparait...
Les vendanges sont très bien décrites, mais ce n'est pas ce que j'attends d'un polar. L'ambiance est malsaine et m'a déplu. Le suspense n'est pas assez présent. Les personnages ne sont pas assez travaillés. Certains ont parlé d'un travail bâclé. Les réactions de Camille ne sont pas normales, pas crédibles.
Un livre dont j'attendais beaucoup plus et qui ne me donne pas envie de poursuivre la découverte des oeuvres de l'auteure...