Et que nos âmes reviennent de Sabrina Philippe
Ce livre est la preuve qu'il ne faut pas abandonner trop vite une lecture. Le début m'a semblé plutôt pénible, décousu, sans grand intérêt. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman finalement assez riche.
Sabrina Philippe (que je ne connais pas) mélange deux histoires qui n'ont, en apparence, aucun rapport entre elles.
L'héroïne (qui n'est pas nommée) vient de perdre sa mère avec qui elle vivait une relation fusionnelle. Le livre débute donc sur un deuil puis repart en arrière puisque la mère vit encore. Elle mourra à nouveau plus tard ! (rires)
L'héroïne, donc, a rencontré un homme charmant avec qui elle commence une relation, mais très vite elle va déchanter. L'homme (qui n'est pas nommé non plus) est bien moins charmant qu'il n'y parait et le couple commence une relation toxique. Le type est dominateur, manipulateur, négationniste, antisémite, impossible à vivre, mais notre héroïne n'arrive pas à s'en détacher. Le lecteur comprend pourquoi plus tard.
Entre les différents épisodes de la vie commune, l'auteure nous entraine en 1943 après être passée par 1965 et 1920 (d'où la difficulté de s'y retrouver) où un nazi tombe amoureux d'une Juive.
Les histoires semblent tout à fait indépendantes, mais lorsque le lecteur comprend ce qui les réunit, le livre devient super intéressant. J'ai commencé à le dévorer pour ne plus le lâcher.
J'ai peur de spoiler en vous parlant du thème principal du récit, mais je peux vous dire qu'il m'a grandement intéressé et je pense que l'auteure s'est bien renseignée avant de se lancer dans ce roman.
Un livre que je conseille vivement et, si vous le lisez, n'abandonnez pas votre lecture avant d'avoir trouvé le lien qui unit les histoires.
Un bémol quand même !
L'auteure ou le correcteur peut-être confond la terminaison des verbes au passé simple (ai) avec celles de l'imparfait (ais), ce qui m'a agacé tout le long du récit !