Le 17 mars 2020, ça vous dit quelque chose?
C'est le début du confinement en France et Lucas, ex-professeur devenu SDF, se retrouve confiné avec son premier amour qu'il n'a jamais oublié.
Une nouvelle relation va se nouer dans une maison à l'abandon, une maison de famille, où s'est déroulé un drame quand il était enfant.
Mais la belle Audrey avec qui il va passer ce temps de confinement est-elle bien celle qu'elle prétend être?
On passe alors dans le fantastique, mais c'est très bien imaginé. Difficile de vous en parler sans spoiler.
Sachez que Van Cauwelaert a choisi un sujet cher à certains auteurs, mais que tout un chacun préférerait oublier, mais il en a fait un conte philosophique qui pousse le lecteur à la réflexion et qui peut bouleverser sa façon de penser.
On lit tout et n'importe quoi sur ce virus créé par l'homme et libéré intentionnellement dans la nature, ou échappé accidentellement d'un laboratoire, ou encore transféré à l'humain par les chauves-souris ou les pangolins. Chacun se fait sa propre opinion. Van Cauwelaert livre la sienne en donnant sa vision du monde, ses dysfonctionnements, l'utilisation des nouvelles technologies avec la 5G qui, pour certains médecins annonce la fin de l'humanité.
"L'activation de la 5G est aussi dangereuse qu'une pandémie."
Extraits
- Le covid est terriblement contagieux, mais il est bénin, sauf dans des circonstances particulières dues à des maladies préexistantes, aux pollutions ou à la malbouffe, mais surtout au stress et à la panique entretenus par la gestion médiatique de la pandémie. C'est vous, pour l'instant, qui rendez ce virus fatal.
- Ah oui? Et les milliers de personnes qu'il tue dans les hôpitaux saturés?
- Elles meurent avec le virus, mais pas forcément du. Seulement, on a besoin de les comptabiliser pour justifier le confinement.
Les patients décèdent surtout de maladies nosocomiales véhiculées par les systèmes de clim à bas prix, comme en temps normal. C'est la surpopulation dans des unités insuffisantes qui augmente le nombre des victimes.
Ce qui est mortifère , c'est la politique d'économies en matière de santé. Le virus n'en est que le révélateur.
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"Les "autorités de santé" ont décidé de classer la chloroquine qui soigne des milliards de personnes depuis soixante ans dans les substances vénéneuses..."
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"La tentation de la dictature sanitaire, dans l'intérêt des citoyens, c'est le fantasme de tout homme de pouvoir. Plus de manifs, plus d'opposition, d'assemblée démocratique... Le rêve."
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J'ai beaucoup aimé ce livre même si je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce que relate Didier. Comme Olivier Norek dans "Impact", mon livre de l'année 2020, qui fait réfléchir le lecteur sur son comportement en matière d'environnement, "L'inconnue du 17 mars" ne peut pas laisser indifférent et pousse à la réflexion sur nos modes de vie.
Livre lu en un jour que je vous recommande chaudement, même si vous ne voulez plus entendre parler de ce fichu virus !
"Il fallait que la terre ferme pour que les coeurs s'ouvrent...".
Avec intelligence, il mène le réel de l'irréel avec brio.
Un auteur qui mérite à être connu.
Merci pour cette très belle chronique.
Bonne semaine😊😘😘😘😘😘