Le signal de Maxime Chattam
Une fois de plus, je vais aller à contre-courant avec les avis des internautes. Alors que j'ai vu énormément d'avis très positifs sur ce roman, le mien sera plutôt mitigé.
Oui, le sujet est intéressant, mais je trouve que Chattam a poussé le bouchon un peu loin. Du gore pour du gore, de l'horreur gratuite, je n'aime pas ça.
Oui, les personnages sont sympathiques, on vit l'histoire avec eux, on a peur pour eux, mais Chattam en fait disparaitre une partie ! Des héros qui meurent, ce n'est jamais très bien vu !
J'ai trouvé l'histoire longue (le roman comprend 740 pages en grand format, 900 en poche, je pense), avec des répétitions inutiles et, comme ça m'arrive de temps en temps, j'ai passé des paragraphes pour finir par passer des pages !
Le roman comprend pas mal de personnages. En début de chapitre, on fait connaissance avec un nouveau personnage, on fait bien attention à lui pour se souvenir de lui plus loin, mais ça ne sert à rien car il meurt à la fin du chapitre.
Quelques mots sur l'histoire :
La famille Spencer composée de Tom, auteur de pièces de théâtre en déclin, Olivia, célèbre présentatrice à la radio, Chad, leur fils ado, Zoey, leur petite fille de 2 ans et Owen, leur neveu qui a perdu ses parents, viennent s'installer dans une très ancienne propriété à Mahingan Falls, non loin de Salem (la ville des sorcières).
Tout va bien jusqu'à ce que des phénomènes mystérieux se déclenchent : une sensation de froid, les cauchemars de la petite, des morsures, des communications téléphoniques brouillées par des cris inhumains, une présence mauvaise dans la forêt...
La maison a une histoire : des gens y ont perdu la vie, une sorcière y aurait vécu.
Et puis tout se déclenche dans la ville. C'est l'apocalypse. Les zombies reviennent à la vie et attaquent...
Une lecture qui n'était pas faite pour moi, une déception autant à cause de son côté vraiment gore que pour la disparition de certains héros auxquels je m'étais attachés.