Le premier roman de Van Cau "Un aller simple", je ne l'ai pas trop apprécié. Du coup, j'ai un peu boudé l'auteur. Je lisais quand même la 4e de couverture de ses romans et je trouvais souvent le sujet intéressant. J'ai donc renoué avec lui à plusieurs reprises avec, souvent, une déception.
J'ai, par contre, beaucoup apprécié "Jules"; je lirai la suite sous peu.
Je persévère et je gagne car "La personne de confiance" m'a vraiment beaucoup plu.
Didier a écrit ce récit sur un ton humoristique qui n'a pas été pour me déplaire. Le livre est très agréable à lire. L'histoire n'est pas extraordinaire, mais se lit facilement et avec intérêt.
Max vit seul, a une vie toute simple sans surprise. Il est conducteur grutier à la fourrière.
Un jour, il embarque une voiture dans laquelle se trouve une vieille dame. Ce sera le début des ennuis pour lui, il le sait. Mais Madeleine est malade et a besoin de soins. Max ne peut la laisser là, il va donc l'embarquer à l'hôpital.
Madeleine est une héroïne de la Résistance et est à la tête d'une entreprise de fabrication de biscuits bretons.
Son neveu attend sa mort avec tellement d'impatience qu'il décide de prendre les choses en main. Non, il ne va pas la tuer, mais par un mélange de médicaments, elle peut passer pour une malade atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Max décide de l'aider et c'est le début d'aventures qu'il relate à un policier qui l'interroge lors de la disparition de la vieille dame...
Le livre est écrit de manière tout à fait particulière puisque tout est basé sur l'interrogatoire que subit Max et l'auteur ne relate jamais les propos du flic. Par ses réponses, Max donne au lecteur les informations nécessaires pour comprendre le dialogue masqué.
Un roman très agréable à lire qui se lit comme on boit du petit lait. Une belle réussite pour l'auteur et presque un coup de coeur pour moi.