DeuS VulT de Marcel Ghigny
Lorsque j'ai rencontré l'auteur à la foire du livre de Mons, celui-ci m'a présenté son roman comme un thriller. Je crois que si on pourrait le classer dans la catégorie "polar", ce livre est bien plus que ça : une réflexion sur les religions et leurs dérives, sur l'amitié et même l'homosexualité, la prêtrise et les doutes qu'elle peut provoquer,...
Ce livre m'a fait penser au célèbre Da Vinci Code à cause des énigmes codées que le personnage principal doit décrypter.
Mais commençons par le commencement.
Victor, l'un des deux narrateurs, est prêtre. Petit, il s'est rendu compte qu'il devait consacrer sa vie à Dieu. A cette époque, il a rencontré Daniel, le deuxième narrateur, devenu, lui, archéologue, alors que sa foi était très profonde. Ce dernier a un fils qui apparait à la fin de l'histoire et qui aidera à la résolution de l'énigme.
Victor officie à Saint-Gilles, une paroisse de Bruxelles. Il accueille des réfugiés syriens dans son église. L'un d'eux est retrouvé mort dans une poubelle et d'autres sont assassinés dans l'église. Un point commun entre tous ces réfugiés : ils viennent du même village syrien et porte tous un bijou muni d'un tube dans lequel un message est dissimulé. Il s'avère très vite que ces messages sont destinés à Victor qui n'y comprend rien !
D'autre part, on retrouve Daniel, prisonnier en Syrie, alors qu'il y faisait des fouilles. Le but de sa vie est de prouver la prédominance du christianisme par rapport à l'islam.
Victor, poursuivi par des djihadistes qui veulent absolument récupérer les messages, devient enquêteur et est aidé par une jeune Musulmane, celle-là-même qui a introduit les réfugiés chez Victor...
Je ne vous en dirai pas plus, mais sachez que ce bouquin vaut le détour, est bien mené et le suspense est présent du début à la fin. Un très bon roman que je recommande aux amateurs du genre et une heureuse surprise pour moi qui l'ai acheté un peu "par hasard". Tout est bien pensé, tous les détails comptent, même les majuscules placées au début et à la fin de "DeuS VulT". Non, ce n'est pas une faute d'impression !