Un appartement à Paris de Guillaume Musso
Elle, c'est Madeline Green, ex-flic, qui veut un enfant à tout prix. Elle vient se ressourcer à Paris avant de s'envoler pour Madrid afin d'y subir une petite intervention qui la rendra peut-être maman.
Lui, c'est Gaspard Coutances, dramaturge, qui vient chaque année à Paris afin d'y écrire une pièce de théâtre. Il n'aime pas la ville. Il s'isole donc afin d'écrire en paix.
Le hic, c'est qu'ils ont loué la même maison : celle d'un peintre mort un an plus tôt à la suite d'un drame, Sean Lorenz, dont les toiles se vendent à prix d'or.
Madeline est plutôt "soupe au lait". Gaspard est plutôt du genre ténébreux. Ils étaient faits pour se rencontrer !
Et pourtant, ils ont un point commun : ils se prennent de passion pour ce peintre et ses oeuvres. Et quand ils apprennent que son fils est mort suite à un rapt et que Sean a peint des toiles après la mort de son enfant, mais que celles-ci ont disparu, ils s'unissent pour enquêter sur la vie et la mort de ce peintre et sur la disparition des tableaux.
Une enquête dans le milieu de l'art, une visite de Paris, de galeries, une présentation de tableaux, de musiques aussi. Un polar gentil dont on devine la fin, mais dans lequel G. Musso entraine ses lecteurs à un rythme soutenu. Le roman se lit facilement et vite malgré ses 470 pages.
Un livre bien agréable à lire qui n'a pas été un coup de coeur pour moi, mais une agréable balade dans l'univers de Musso.
Petit bémol : Guillaume utilise pas mal de mots anglais dans son récit. Pourquoi? Je n'en vois pas la raison. Trouve-t-il que le français n'est pas une langue assez riche?
Comme souvent, G. Musso inclut des citations dans son livre. Je trouve que les références à tel ou tel auteur, à tel ou tel livre ou oeuvre d'art sont un peu trop nombreuses et n'apportent rien au récit. C'est mon avis personnel.
Dernier livre lu dans le cadre de mon challenge "Lire sous la contrainte".