Chanson douce de Leïla Slimani
S'il y a un livre qu'on rencontre partout, c'est bien le prix Goncourt de cette année. On ne peut pas passer à côté de cette "Chanson douce". Et bien sûr, on a envie d'y goûter.
J'attends généralement la sortie des bouquins en poche avant de les acheter. Celui-ci m'a été prêté par une collègue qui n'a rien voulu en dire. Pas vraiment une surprise puisque je savais qu'il s'agissait d'une baby-sitter qui avait assassiné les enfants qu'elle gardait.
C'est d'ailleurs là toute l'intrigue qui est dévoilée dans le premier chapitre du livre. C'est une nouvelle mode d'écrire la fin au début du livre, non? En tout cas, moi, ça ne me plait pas spécialement. Louise a tué les enfants, on le sait sans savoir pourquoi. Et il faut dire qu'à la fin, je ne suis pas beaucoup plus avancé !
Oui, l'auteure dépeint la vie de la nounou qui en a vu de toutes les couleurs. Oui, on peut comprendre qu'elle ait besoin d'amour, d'une famille dans laquelle elle peut se sentir bien, mais de là à tuer les enfants. Pour moi, c'est largement exagéré ! Mais bon, je suis souvent d'un avis différent de l'ensemble des lecteurs, je m'en rends compte !
Je ne garderai pas un bon souvenir de ce bouquin qui ne m'a pas plu plus que ça, vous vous en rendez sans doute compte.
En plus de la description de Louise, on trouve les parents très pris par leur carrière qui délèguent l'éducation de leurs enfants à la nounou, on a les enfants, leur caractère, leurs caprices,... Rien de très intéressant à mon sens.
Bon, je vais arrêter là mes critiques sinon je risque de me prendre des tomates dans la figure.
Vous avez aimé, adoré ce roman primé, je suis très content pour vous, tous les goûts sont dans la nature. Je me pose toujours la même question : "Comment choisit-on les livres qui recevront le Goncourt ou autres prix prestigieux?".