Une chanson douce de Mary Higgins Clark
Mary Higgins Clark n'arrive plus à me passionner. La lecture de ses derniers romans n'a pas réussi à me captiver comme avant. Ses histoires sont plaisantes, mais ne sont plus addictives comme l'étaient ses premiers écrits.
Dans "Une chanson douce", l'auteure nous parle de trafics de meubles anciens.
Kate réussit à échapper à l'incendie de la manufacture familiale, mais se trouve dans le coma. Elle y restera tout au long du roman. Seul le dénouement la verra se réveiller, comme je l'imaginais.
Un ancien employé était avec elle lorsque l'incendie s'est déclaré. Malheureusement, lui n'a pas pu échapper à la mort.
Que faisaient-ils, tous les deux, en pleine nuit, dans le musée jouxtant la manufacture? Sont-ils tous deux responsables de l'explosion qui a détruit le musée?
Hannah, la soeur de Kate, ne croit pas aux conclusions de l'enquête et est prête à tout pour l'innocenter.
Doug, le père qui a beaucoup négligé ses filles, ne semble pas tout rose dans cette affaire.
A moins que ce soit le directeur de la manufacture qui soit responsable de la mort d'une jeune fille disparue 28 ans plus tôt et découverte sous le parking du musée?
Il se pourrait aussi que le clochard qui squattait les lieux soit coupable à moins qu'il ne soit qu'un témoin de l'explosion. Mais dans la camionnette dans laquelle il dormait, on a quand même découvert un carnet appartenant à une autre jeune fille disparue...
D'autres personnages qui ne sont sans doute là que pour faire diversion et perdre le lecteur dans ses réflexions font leur apparition tout au long du récit.
Beaucoup de coupables potentiels, beaucoup de personnages pas nets, et le coupable ne sera évidemment découvert qu'à la fin du récit.
Un livre que j'oublierai très vite.
Livre lu dans le cadre de mon challenge "Lire sous la contrainte" et dans celui de Bianca "Un pavé par mois".