Les fausses innocences d'Armel Job
En lisant ce roman de l'auteur belge, Armel Job, je me suis dit que l'histoire était plaisante, mais qu'il n'y avait aucun suspense, que dès le début on sait ce qui s'est passé. Eh bien, arrivé à la fin, j'ai été trompé par l'auteur. Rien n'est comme le lecteur le suppose, mal aiguillé (intentionnellement bien sûr) par l'auteur !
Le docteur Stembert annonce à sa femme qu'il a rencontré quelqu'un d'autre et qu'il va la quitter. Il prend la voiture et part lors d'un orage. Le voilà dans le fossé et dans l'impossibilité de rejoindre sa maitresse !
Qu'importe ! Il va continuer à pied !
Sur la route, il rencontre Roger Müler, le bourgmestre, qui le prend dans sa voiture. Le médecin lui raconte qu'il part, qu'il quitte son épouse, qu'il a rencontré la femme de sa vie.
Le bourgmestre ne l'entend pas ainsi. On ne quitte pas une femme comme Mathilda ! Il ramène illico le docteur chez lui. Il le regarde rentrer dans sa maison, puis s'en va.
Le lendemain, Mathilda vient déclarer le décès de son mari, mort dans un accident de voiture en Allemagne.
Roger sait qu'elle ment, mais amoureux de cette femme depuis toujours, il se promet de l'aider...
Comme je vous l'ai dit au début de ce billet, les choses ne sont pas du tout comme elles semblent se présenter...
Un roman assez proche de "Tu ne jugeras point" que j'ai lu il y a deux ans.