Nous allions vers les beaux jours de Patrick Cauvin
Le mot tiré au sort chez Calypso était, ce mois, le pronom "nous". En fouillant ma bibliothèque, j'ai trouvé "Nous allions vers les beaux jours". C'était l'occasion de le sortir de là. C'est pour cette raison que j'aime les challenges; ils me permettent souvent de lire des livres qui m'attendent depuis des mois voire des années.
J'ai donc commencé ce roman de Patrick Cauvin et je l'ai refermé à la page 100. J'ai fait un effort pour arriver là mais je n'ai pas eu le courage de poursuivre.
La 4e de couverture indiquait :
"En 1944, la propagande nazie fit tourner un film destiné principalement aux représentants de la Croix-Rouge internationale, intitulé Le Führer offre un village aux Juifs. On y voyait, dans une atmosphère de joie et de travail, évoluer des Juifs "heureux" dont la plupart furent exécutés après le tournage. Ce fut sans doute, par l'intermédiaire du cinéma, l'acte de mystification le plus cynique et le plus tragique qui ait été commis."
C'est ce que j'appelle, non pas de la publicité mensongère, mais une 4e de couverture mensongère. Arrivé au tiers du récit, c'est à peine si l'auteur cite Hitler et ce film - qui est censé être le thème du roman - n'a pas encore débuté!
Les premières pages se déroulent dans les années 30 et au début des années 40. On y suit l'évolution d'un jeune homme et d'une jeune femme - qui ne se connaissent pas - et qui vont faire du théâtre ou jouer dans un film.
Je suppose que ces deux personnages se retrouvent dans le fameux film mais je n'ai pas eu la patience d'attendre que l'histoire démarre vraiment. Cent pages au cours desquelles il ne se passe pas grand-chose m'ont suffi.