Le mardi sur son 31
Dernier mardi de juin, celui que je préfère, celui qui me libère du joug des élèves pour deux mois.
J'ai commencé un pavé (que je ne lirai sans doute pas jusqu'au bout) : "L'enfant des lumières" de Françoise Chandernagor. C'est le premier livre que je lis de cette auteure que je voulais découvrir depuis longtemps.
Malgré un style parfait, je n'arrive pas vraiment à m'intéresser à la vie de Madame de Breyves, veuve à 30 ans, ruinée, réfugiée avec son fils à la campagne, loin de la Cour et de Paris.
Nous sommes à la veille de la Révolution, à la fin du siècle des Lumières, quand l'ancien régime vacille sur ses bases.
A la page 31, on peut notamment lire :
"Un instant, elle pensa à mettre en garde les gobe-mouches de l'auberge contre les risques qu'ils couraient. Puis, elle se dit qu'un colosse qui ne dédaignait pas d'affronter un David de sept ans pour le "plumer" n'était pas non plus trop digne d'intérêt : il semblait juste qu'il fût dupé, s'il devait l'être. "