mensonge

Après avoir lu et apprécié "Dieu est un pote à moi", j'avais hâte de lire la suite. Et là, je dois dire que j'ai été un peu déçu. Il m'a fallu un certain temps pour savoir si j'aimais cette lecture ou pas. Finalement, mon avis est positif mais je trouve ce deuxième opus un cran en dessous du premier. 

Si j'avais beaucoup aimé l'humour de l'auteur dans "Dieu est un pote à moi", j'ai moins apprécié celui-ci et les dialogues imaginaires avec Dieu avec qui le narrateur parle vraiment comme à un pote de 16 ans. 

Ce livre débute là où s'achevait le premier : le héros est mort et se retrouve au "paradis". Je le mets entre guillemets car, d'après Dieu (le Dieu du roman évidemment), le paradis n'existe pas. 

Par contre, dans le deuxième comme dans le premier, l'émotion est au rendez-vous et les larmes peuvent pointer chez les plus sensibles.

Cyril Massarotto imagine une vie après la mort, un "paradis" dans lequel on est seul et qu'on peut quitter quand on le désire pour se rendre ... dans le néant. 

Dans ce paradis, on reçoit trois pouvoirs. Je ne vais pas trop décrire ces pouvoirs pour ne pas dévoiler l'ensemble du récit. Le premier permet d'être veilleur et donc de devenir, en quelque sorte, l'ange gardien de quelqu'un. Le deuxième, c'est de donner de l'amour à un terrien. Et le troisième permet de revivre une heure sur terre. 

Une bonne lecture, légère, agréable, mais qui ne me laissera pas le même souvenir que le premier volet.

Trosième livre lu dans le cadre de mon challenge "Ni dieu ni diable". 

challenge Lire sous la contrainte