La lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson
Je n'aurais sans doute jamais lu ce livre si je ne l'avais gagné chez Philisine (merci à toi pour ce cadeau).
Ce bouquin à la couverture attirante se retrouve déjà sur plusieurs blogs et suscite des avis bien différents qui vont du gros coup de coeur au bof. Je suis entre les deux. J'ai moyennement apprécié cette longue lettre écrite par un homme au seuil de la mort à la femme de sa vie qu'il n'a pas voulu suivre comme elle le lui a demandé.
Son choix a été dur mais il n'a pas pu quitter tout ce qui faisait sa vie (habitudes, travail, maison familiale, ...) pour partir avec cette femme avec qui il vivait une grande passion (faite surtout d'amour charnel, je trouve). De ce fait, il n'a pas vraiment eu l'occasion de voir grandir sa fille.
Mais je vais trop vite. Commençons par le commencement.
Le livre (la lettre) débute dans la maison de retraite où Bjami passe ses dernières années. Il jette un dernier regard sur le passé et écrit à son amour perdu.
Marié à une femme qu'il aimait mais qui ne pouvait pas avoir d'enfants (ni même de relations sexuelles) à cause d'une opération bâclée, Bjami, éleveur de moutons islandais, tombe raide dingue de sa voisine, mal mariée.
L'auteur décrit très bien cette passion en des termes parfois inattendus (que la pudeur m'empêche de reproduire ici).
De cet amour adultère, nait une petite fille. Lorsque Helga demande à son amant de tout quitter pour le suivre à Reykjavik, il ne peut se résigner à tout plaquer pour elle. La petite fille en devenir sera donc la fille du mari d'Helga. Celle-ci interdit à Bjami d'approcher sa fille. Il l'observera donc de chez lui à l'aide de jumelles.
Un jour, il recevra une lettre d'Helga à laquelle il répondra bien tard, trop tard puisqu'elle est décédée et lui bien vieux.
Je n'ai pas trop accroché à l'histoire ni au style de l'auteur (les noms islandais m'ont beaucoup embêté) mais, comme le livre est court, je ne me suis pas ennuyé. Mon avis est mitigé contrairement à d'autres blogueurs ( Jérôme, Lilly, Cachou et bien sûr Philisine).
Ce livre me permet de participer aux deux challenges d'Anne "Premier roman" et "Voisins-voisines" (Islande).