"Je n'emporte rien du monde", c'est le titre du 8e roman de Clémence Boulouque, et moi, je n'emporterai rien de cette lecture qui ne m'a pas plu du tout.
Grosse déception. Je n'ai pas réussi à mordre au récit (j'allais dire "à l'histoire" mais y en a-t-il une?). Je n'ai pas apprécié le style de l'auteure que je vous fais découvrir ci-dessous.
" Depuis des années, je suis morte. Comme tant d'autres. Quelques-uns nous précipitent, en vie. Là d'où l'on ne revient pas. J'y suis, là. Et je ris et je m'absente. Et j'aime la vie comme si elle n'était pas la mienne."
J'ai eu l'impression de lire un journal intime dont le sujet ne peut intéresser que l'auteur.
Le titre et le bandeau qui accompgagne le livre nous donne à peu près tout. La narratrice avait une amie qui s'est suicidée. Point.
Tout est réflexion de la narratrice (de l'auteure?) qui a déjà perdu son père de la même façon. On sait que lorsqu'un proche disparait, des regrets naissent...
Heureusement ce livre ne compte que 80 pages; j'ai donc fait l'effort d'aller jusqu'au bout mais je me suis ennuyé.
En suivant le lien suivant Le Point.fr, vous lirez un article à l'opposé de mon billet. Tous les goûts sont dans la nature.
Ce livre me permet de participer au challenge "Douce France" d'Evy puisque l'auteure est une écrivaine, journaliste et critique littéraire française.
Joyeuses Pâques Philippe!