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D'un livre à l'autre
7 janvier 2013

Un conte de Noël de Grégoire Delacourt.

Comme beaucoup, j'ai découvert Grégoire Delacourt dans "La liste de mes envies", livre qui fut une agréable surprise pour moi.

Cette année, le magazine "Femmes d'aujourd'hui" a demandé à l'auteur d'écrire un conte de Noël. Celui-ci se déroule dans le centre hospitalier de Maing. 

Nous sommes le matin du 25 décembre lorsque le narrateur entre dans le centre. Un vieil homme essaye désespérément de déchirer le paquet cadeau qu'il a reçu de son fils sans doute. 

"Le vieillard est un enfant qui ne sait pas".

Le narrateur s'installe ensuite près d'une vieille dame avec qui il partage un souvenir d'enfance.

"Je n'ai pas de cadeau pour toi. Ca ne fait rien, dis-je, mon cadeau c'est que tu sois encore là. Tu es un bon fils."

Note : je n'ai pas compris s'il s'agit vraiment de la mère du narrateur. 

"Elle repart dans ses ombres et ses silences. C'est fini. Un dernier baiser sur son front. Joyeux Noël et je m'éloigne."

Il s'assied ensuite à côté d'un homme qui a à peu près son âge et qui le prend pour son frère.

"Je veux rentrer à la maison maintenant. Je veux regarder les étoiles avec mon frère en attendant le Père Noël. Ces mots d'enfants me bouleversent sortis d'un corps de géant comme le sien."

"C'est maman le cadeau que je lui avais demandé. Mais il m'a donné un garage."

"Il me regarde une dernière fois mais dans ses yeux je ne suis plus là."

Une autre rencontre encore.

"Grand-père? C'est toi grand-père? Grand-mère prie tous les jours pour que la guerre ne t'emporte pas."

"Il court vers la douceur de son passé, le confort de l'innocence, toute cette grâce."

A la fin, le narrateur quitte le centre hospitalier. 

"Deux infirmières le regardent partir. C'est triste pour lui d'avoir toute sa famille ici. Non, il n'a aucune famille ici mais il passe chaque année, le jour de Noël."

Un texte tendre et touchant mais je dois dire que je ne suis pas sûr d'avoir tout compris. Notamment à cause du "le" de la phrase précédente. J'aurais compris avec un "me". 

Le manque de ponctuation dans les dialogues m'a gêné fortement. Pas toujours facile de savoir qui parle dans ces conditions.

Je souligne que l'auteur n'a pas voulu être rémunéré pour ce texte. Il a demandé que l'argent soit offert à une association. Un beau geste de Noël.

Vous pouvez lire le début de ce conte sur le site de Femmes d'aujourd'hui.

Je participe ici au challenge de Catherine "La cour des contes". 

challenge contes européens

 

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Commentaires
E
C'est en effet un peu confus on dirait. Peut-être croit-il voir des gens qui en réalité ne sont pas là mais proviennent de ses souvenirs?
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P
Bon, au moins ce titre n contient pas un seul mot (je me venge comme je peux, je rumine, je rumine) et je constate que tu sais donner envie (en tout bien, tout honneur : il va s'en dire !)
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C
Merci pour cet article, Philippe, je pense que c'est un beau geste de la part de l'auteur. C'est déjà difficile d'aller dans un hôpital voir les siens alors pour aller voir les autres, c'est un sacerdoce.
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P
Merci pour cet avis! Bon challenge!!! J'y participe également.
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