C'est sur le blog de Céline que j'ai lu un billet à propos de ce roman. Je me suis dit alors que je devais avoir ce livre quelque part dans ma bibliothèque, perdu au milieu d'un tas de bouquins qui attendent mon bon vouloir.
L'avis de Céline m'a poussé à le retirer de ma PAL et de me plonger directement dedans.
C'est une très belle histoire que Kim Edwards nous raconte là mais c'est une très longue histoire. Le roman compte 576 pages; j'ai trouvé ça trop long et j'avoue que j'ai passé quelques paragraphes.
Nous sommes en 1964, par une nuit de tempête de neige, Norah met au monde un petit garçon. C'est son mari, médecin qui l'assiste. Quelques minutes plus tard, une petite fille vient au monde. David Henry remarque directement qu'elle est mongolienne (aujourd'hui on dirait trisomique). Il emporte le bébé sans le montrer à son épouse. Il le donne à son infirmière la priant de conduire sa petite fille dans un institut spécialisé. Il réagit de cette manière parce qu'il a eu une soeur malade, morte très jeune et qu'il a trouvé ça insupportable pour toute la famille. Il ne veut pas revivre ça.
Il dit donc à sa femme que leur petite fille est morte à la naissance. Norah en sera perturbée toute sa vie.
Mais Caroline, l'infirmière, n'a pas pu laisser la petite dans l'institut. Elle l'a trouvé trop horrible. Elle emmène donc la petite et disparait. Elle l'élèvera jusqu'à l'âge adulte.
David Henry sera perturbé par son geste toute sa vie et ne pourra jamais mener une vie normale. Toute sa vie il se demandera s'il a bien fait d'abandonner sa petite fille et il finira pas le regretter.
1988 David meurt d'une crise cardiaque sans avoir eu le courage de révéler la vérité à sa femme mais Caroline fait sa réapparition...
Je ne vous en dis pas plus. Si vous voulez savoir si l'infirmière avouera tout à Norah, lisez "L'enfant de tous les silences" sans hésitation.
Une très belle histoire que j'ai beaucoup appréciée mais je trouve que l'auteure aurait pu écrire la même chose en moins de pages. Les détails et descriptions sont-ils vraiment nécessaires? Un manque de crédibilité parfois aussi. Mais ce n'est que mon avis...
Bon dimanche !