Remède mortel d'Harlan Coben
Voici un mail que j'ai reçu juste avant de partir en vacances :
Bonjour Philippe,
Nous tissons ainsi des partenariats avec les blogueurs intéressés ou susceptibles de l’être par les ouvrages de l’auteur.
En quelques mots : une mystérieuse clinique qui découvre un traitement miracle contre le sida, un serial killer qui assassine sauvagement des patients gays, un scandale qui menace Washington… sur fond de complot médico-politique, une intrigue tissée par un Harlan Coben diabolique à souhait…
En contrepartie, nous souhaiterions que vous rédigiez un post pour promouvoir l’ouvrage et livrer votre critique, en toute liberté. Nous vous invitons simplement à mentionner l’existence de sa page Facebook officielle, destinée à sa communauté de fans français, qui compte déjà plus de 12000 personnes : http://www.facebook.com/HarlanCobenFrance.
Qu’en pensez-vous ?
Si cette proposition vous intéresse, merci de me communiquer votre adresse postale pour que je puisse vous envoyer le livre dès que nous l’aurons (probablement d’ici fin août, en avant-première).
Merci d’avance de votre retour.
Vous pensez bien que j'ai sauté sur l'occasion. Recevoir le dernier bouquin d'un de mes auteurs favoris, en exclusivité et gratuitement, je n'allais quand même pas refuser.
En général, ils ne font pas de partenariat avec les blogueurs belges (sont-ils racistes?je plaisante, bien sûr) mais ils ont accepté de faire une exception. Je les en remercie.
Dès mon retour de vacances, j'ai trouvé "Remède mortel" ... chez ma voisine et j'en ai entamé la lecture.
Inutile de vous dire que j'ai accroché dès les premiers mots (c'est toujours comme ça avec Coben) et que le sang coule dès le prologue. Tout de suite, on veut savoir ce qu'il s'est passé pour que le docteur Bruce Grey, chercheur dans une clinique spécialisée dans la lutte contre le sida, soit assassiné et pourquoi on veut déguiser sa mort en suicide.
Dans les pages qui suivent, on sait que quelqu'un d'autre va mourir mais on ne sait pas qui. On connait par contre le meurtrier (c'est un tueur à gages) mais on ignore le nom du commanditaire de l'assassinat. Il faudra, évidemment, attendre la fin du livre pour le savoir et, bien sûr, c'est celui qu'on attend le moins.
Dans son avant-propos, Harlan dit qu'il a écrit ce livre il y a une vingtaine d'années et qu'il était jeune et naïf à l'époque. J'aimerais, à mon âge, pouvoir écrire un livre aussi abouti et aussi riche de renseignements sur la maladie par exemple.
J'ai beaucoup apprécié certains dialogues dont celui où le révérend Sanders parle de sa Sainte Croisade avec une des héroïnes de cette histoire, la jeune et jolie journaliste, Sara Lowel dont je ne vous ai pas encore parlé.
D'après moi, il n'y a pas un seul héros dans ce roman : il y a Sara Lowell dont les révélations pourraient faire d'elle la victime d'un sérial killer, il y a son mari, le célèbre sportif Michaël qui apprend tout à coup qu'il a le sida et le docteur Harvey prêt à tout pour sauver sa clinique. Une foule de personnages tournent autour de ces héros et il est parfois difficile de savoir qui est qui (c'est courant dans les romans américains).
Quelques petites invraisemblances peut-être mais un roman qui se déguste avec passion.